Le décor : nature et architecture
Dans ce livre, j'ai aimé le décor, la nature sauvage. la découverte de l'architecture d'une ancienne maison et des fabriques dans le jardin (devenu sauvage). Et ce qu'il se passe avec ces objets et structures après que l'inventaire leur ait été remis... démontage, transport vers l'Amérique et revente, après quoi la maison peut être démolie, pour construire des choses qui rapporteront beaucoup d'argent.
Style et ambiance
J'ai regretté que l'humour, présent au début du roman, a vite disparu. C'était peut-être fait pour créer une ambiance plus lourde, mais je n'ai pas senti une atmosphère lourde, juste un manque d'humour.
J'ai accepté que l'humour ne reviendrait pas et souvent, j'ai apprécié le rythme calme de l'histoire qui me permettait de découvrir ce site abandonné. Mais trop souvent aussi, ce calme devenait lenteur, des longueurs s'installaient… à plusieurs reprises, j'ai pensé abandonner ce livre. A cause des longueurs, mais aussi à cause des caractères.
Les caractères
Il est évident que l'auteure veut bien dessiner les personnages, c'est un aspect important du livre. Mais très vite après que le livre avait bien démarré, j'ai senti la présence d'un sexisme sous-jacent. Plus que les longueurs de style, c'est ce sexisme qui m'a mis mal à l'aise pendant la lecture, m'a fait hésiter d'abandonner. Puis le dénouement était une confirmation et une aggravation du sexiste déjà présent.
Bon, je ne connais pas cette auteure, par conséquent je ne sais pas si ce sexisme est présent dans tous ses livres. J'en lirais donc un autre si quelqu'un m'en prêtait un (je n'en achèterais pas), parce que si ce sexisme n'avait pas été là, j'aurais beaucoup plus aimé.
Mais pour ce livre-ci :
Conclusion
Oui, il y avait des oranges, de la nature, de la beauté sauvage et de l'architecture dans l'histoire. Mais les oranges étaient amères, à cause du sexisme.
Et sur le sexisme :
Pourtant, je connais des femmes ayant de tels problèmes, et je trouve que les caractères des femmes - bien que stéréotypes - sont bien dessinées. Mais de grâce, l'auteure est une femme elle-même, un peu d'amour-propre pour les femmes, un peu d'équité parmi les ‘bons' et les ‘mauvais' personnages aurait été nécessaire. Mais non, toutes les femmes sont mentalement dérangées, l'une est le stéréotype de la femme hystérique, l'autre la vieille fille handicapée socialement. Les deux hommes sont rationnels et gentils. Victor est juste à la recherche de lui-même. On pourrait encore dire que Peter est le stéréotype de l'hystérophile, Mais en fin de compte, aucun des deux hommes ne commettra un crime - un des deux est même victime. En revanche, Frances a tué sa mère - qui était très venimeuse -, et Cara a perdu son bébé par sa faute à elle, puis elle a tué Peter, s'est ensuite suicidée, mais a en plus tout préparé pour que Frances soit jugée coupable. le vieux cliché que les femmes sont bien pire entre elles, en étant vicieuses, venimeuses, bien pire que les hommes qui connaissent un peu d'agression mais ne se font pas vraiment de mal entre eux ni au monde...
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