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Critique de 5Arabella


L'histoire commence par une escroquerie. Une jeune femme se présente chez le narrateur, qui vit avec sa mère, prétend avoir des relations communes, et demande le prêt d'une somme d'argent. La mère y consent, et la demoiselle disparaît sans plus donner de nouvelles. le narrateur va la retrouver un peu plus tard.

Entre temps sa mère, qui s'est remariée l'a abandonné, et il s'est engouffré dans le travail (il est historien d'art). Puis la première guerre mondiale s'est déclarée et il s'est retrouvé dans l'armée. Il s'en est pris à un sous officier, et sur le point d'être jugé, il retrouve la jeune fille du début, qui semble occuper une position stratégique dans l'administration militaire, et qui lui vient en aide. Ils finissent par se mettre en ménage. Mais la mère n'a pas dit son dernier mot.

Le titre résume assez bien le livre, c'est l'impossibilité pour le narrateur de vivre avec d'autres êtres, de partager, de sortir de lui-même. La mère est une sacrée personnalité, qui a marquée son fils d'une manière définitive, et qui aux moments clés, où quelque semble se mettre en place, revient saccager la vie de son fils, et ce qui pourrait être possible avec d'autres qu'elle. Tout cela est raconté avec un certain décalage, ironie, humour qui met à distance, évite les épanchements, comme les évite le narrateur. Amusant et désespérant à la fois.
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