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Critique de Gwen21


Après mûre réflexion, j'ai décidé de ne pas être trop sévère avec ce roman bien que l'auteur tende le bâton pour se faire battre. Pas trop sévère, simplement en souvenir des deux premiers épisodes de l'adaptation télé qui m'ont plu ; d'ailleurs, l'adaptation étant archi fidèle, quasi littérale, il n'est pas étonnant que ce soit seulement la première partie qui m'ait plu également.

Ne pas être sévère ne signifie pas non plus être complaisante.

Paraît qu'il n'y a que la vérité qui blesse alors tant pis, je le dis, au risque d'en décevoir certain(e)s : il ne s'agit pas ici d'un roman historique. Ce n'est pas grave, qu'on se console, nous avons à la place un solide roman sentimental que l'auteur situe au XVIIIème siècle dans le seul souci de pimenter un peu la relation entre ses personnages principaux. Cela fait, Diana Gabaldon a ensuite toute légitimité de s'engouffrer dans le très traditionnel schéma du triangle amoureux harlequinesque.

Ce type de roman a son public et si ce public retire de sa lecture plaisir et divertissement, tout est pour le mieux. La seule chose qui me chagrinerait, je l'avoue, serait que lesdits lecteurs soutiennent mordicus avoir lu un roman historique et acquis de ce fait les connaissances inhérentes à la période traitée. Autrement dit, qu'ils prétendent avoir bénéficié par ricochet de l'érudition et des recherches documentaires de l'auteur. Or si un lecteur se lance dans "La porte de pierre" avec l'idée qu'il sera immergé dans la révolte jacobite et bien, euh, comment dire, il se plante. Par contre, s'il est à l'affût d'une histoire d'amour passionnée et teintée de fantastique entre un irrésistible highlander, aussi viril que tendre - impétueux amant cela va de soi - et une irrésistible jeune femme, aussi belle qu'intelligente - et qui saura, comme 98% des héroïnes harlequinesques, soigner un ulcère avec une infusion de camomille -, alors, oui, ce sera le pied total (pour le lecteur, le highlander et la jolie guérisseuse). Dans cette configuration, je peux d'ores et déjà lui recommander la lecture de "Vint un chevalier" de Jude Deveraux.

Reconnaissons toutefois à ce roman un indéniable avantage : il se lit vite. Malgré de nombreuses longueurs, le style de l'auteur rend sa lecture fluide, agréable et divertissante. Pour ma part, ce fut un grand tort de visionner la série avant de lire le livre.


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