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Critique de cmpf


Situation de départ : lors d'une ronde à la barrière d'Italie, lieu particulièrement mal famé de Paris, des policiers sont attirés par des cris dans un bouge. Là deux hommes sont étendus morts, un troisième ne tarde pas à les rejoindre. Une femme, la cabaretière se cache la tête sous son tablier, un autre homme en travers de la porte d'une petite salle qui offre une issue de secours pointe son pistolet sur les policiers et prononce une phrase étonnante : « Perdu ! C'est les Prussiens qui arrivent. »
Pour l'inspecteur Gévrol la chose est simple, c'est un règlement de compte entre coquins.
Mais un jeune policier, intrigué par la phrase, ne croit pas les choses si évidentes. Ce jeune policier, c'est Lecoq, qui deviendra monsieur Lecoq.
Pour comprendre cette scène, il faudra se transporter en province et remonter jusqu'à certains évènements de la Révolution et à leurs conséquences au retour des émigrés. Mais il n'est pas si facile de faire le lien entre quelques personnages de cette époque et de celle des meurtres.

Il y a en quelque sorte deux livres en un seul : le roman policier et cette longue analepse qui ressemble plutôt à un roman historique. Gaboriau est surtout apprécié pour la qualité de ses enquêtes mais je n'ai pas trouvé que la partie historique soit à dédaigner.
Les descriptions de personnages n'échappent pas aux clichés. Peut-être est-ce d'ailleurs volontaire pour ne pas égarer les lecteurs de ce nouveau genre le roman judiciaire. Et cela a été à mes yeux un charme de plus.
Le Masque, éditeur de la collection Labyrinthe qui publie des romans historiques à suspense a eu raison de ressortir ceux de monsieur Gaboriau.


Lu dans le cadre du challenge ABC 2014 - 2015
Et dans le cadre du challenge Pavés
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