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Critique de rbossert
Un roman multi-sensoriel…
Par la précision des mots, leur richesse et le style, les évocations de lieux et de moments sont tout en couleur, en mouvement, en odeurs et nous ramènent à nos propres souvenirs.
Cette même précision se fait chirurgicale, au scalpel dans une cicatrice béante sans anesthésiant pour décrire le ressenti de la perte d'un enfant. On dit souvent que les plus grandes douleurs n'ont pas de mots pour les décrire. Mathilde l'a fait, c'est précis, fort à en avoir physiquement mal.
Le scénario est bien ficelé avec un puzzle familial qui se met en place progressivement à coup de flashbacks, de non-dits enfin exprimés, de transgénérationnel, etc. où chaque lecteur retrouvera des bouts de soi et de sa propre histoire.
Mais ceci ne resterait somme toute qu'un bon roman s'il n'y avait ce fil rouge sang qui débute par ce drame le plus atroce pour une maman, vécue par Mathilde et son mari, fil de la vie qu'elle déroule tout au long du livre et sur lequel, tantôt elle crie sa douleur, avance à petits pas ou recule de trois pas, avec parfois l'envie de sauter dans le vide, nous partage son ressenti avec des pensées fortes à portée universelle, qui assomment ou qui résonnent d'espoir, pour finalement atteindre une forme d'équilibre qui l'aura menée du « survivre sans » au « vivre pour (deux) ».
A lire absolument.
Par la précision des mots, leur richesse et le style, les évocations de lieux et de moments sont tout en couleur, en mouvement, en odeurs et nous ramènent à nos propres souvenirs.
Cette même précision se fait chirurgicale, au scalpel dans une cicatrice béante sans anesthésiant pour décrire le ressenti de la perte d'un enfant. On dit souvent que les plus grandes douleurs n'ont pas de mots pour les décrire. Mathilde l'a fait, c'est précis, fort à en avoir physiquement mal.
Le scénario est bien ficelé avec un puzzle familial qui se met en place progressivement à coup de flashbacks, de non-dits enfin exprimés, de transgénérationnel, etc. où chaque lecteur retrouvera des bouts de soi et de sa propre histoire.
Mais ceci ne resterait somme toute qu'un bon roman s'il n'y avait ce fil rouge sang qui débute par ce drame le plus atroce pour une maman, vécue par Mathilde et son mari, fil de la vie qu'elle déroule tout au long du livre et sur lequel, tantôt elle crie sa douleur, avance à petits pas ou recule de trois pas, avec parfois l'envie de sauter dans le vide, nous partage son ressenti avec des pensées fortes à portée universelle, qui assomment ou qui résonnent d'espoir, pour finalement atteindre une forme d'équilibre qui l'aura menée du « survivre sans » au « vivre pour (deux) ».
A lire absolument.
