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Critique de Lalivrophile


Le texte démarre très fort. La description de la pingrerie du père de Dorothy est, à mon avis, un moment très important. Elle plante son décor familial. Ce qu'elle évoque est tellement bien décrit qu'elle réussit à nous faire rire d'une situation dramatique, en en montrant tout le grotesque. En effet, son père coupe le chauffe-eau, renvoie toutes les femmes de ménage qu'engage Dorothy, et refuse qu'une infirmière vienne soigner sa femme, assurant qu'elle n'est pas malade. Il est pourtant flagrant qu'elle a besoin de soins: elle ne tient pas sur ses jambes. A peine essaie-t-elle de marcher qu'elle tombe. Et là, nous avons un passage terrible où le père affirme que sa femme ne tombe pas. Et elle, qui vient de s'écrouler et qui a mis plusieurs minutes à se relever, de renchérir qu'elle ne tombe pas, avant de s'effondrer par terre. Cette scène m'a donné le fou rire. La mauvaise foi, le refus d'être guéri ou d'avoir une vie plus facile au service de la pingrerie! La mère qui pousse la servilité jusqu'à nier qu'elle a besoin de soins! Tout cela arrive parce que le père a passé sa vie à travailler durement, alors que pour lui, comme pour beaucoup, les Etats-Unis, c'était l'Eldorado. Donc, en surface, cette pingrerie fait rire, et lorsqu'on en connaît les raisons, elle donne envie de pleurer.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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