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Critique de LeScribouillard
La malédiction posthume, avec fantômes et tout le bazar, est visiblement en vogue dans la série. Deux ou trois trouvailles, pourtant, notamment dans l'au-delà, rendent le récit plus digne d'intérêt que le précédent. En plus de ça, l'auteure a la bonne idée de ne pas rester braquée sur Dana et rajoute quelques héros (pour une aussi grande tour, elle aurait pu se lâcher un peu, mais enfin bon...). En tout cas le meilleur, c'est que les intrigues sont bien moins prévisibles que dans le tome 1... ainsi que leur dénouement.
Malgré tout, ce livre possède un gros défaut, un furoncle purulent suintant de la bave de crapaud : il s'agit toujours du même. Au début, en lisant la saga, je m'étais dit : Après tout, ça reste sombre, complexe et mystérieux, de quoi je me plains ? Et puis j'ai fini par comprendre que si l'ambiance l'était (mais pas assez), qu'il y avait des revenants de partout et des secrets (en outre dont on aurait aimé entendre parler un peu plus, cf. les dimensions), tout ça n'était, comme souvent dans les romans pour ados, que de la poudre aux yeux pour masquer la faiblesse des personnages. Dana traîne un chagrin d'amour depuis dix ans, mais que sait-on de ses aspirations profondes ? Fenris est le BG et accessoirement le loup-garou du groupe, mais possède-t-il d'autres caractéristiques ? Et que dire de Salamandre, tombée raide dingue parce qu'il lui a sauvé la vie, qui fait une héroïne encore plus téléphonée que la précédente ? Comme j'ai de la famille à l'usine Propyplast, je peux en conclure que ce livre reste un morceau de plastique : c'est lisse, en dehors de quelques bulles d'air. Sauf que là, ce qui est à enlever, ce ne sont pas les bulles d'air, mais bien toute la surface plate.
Malgré tout, ce livre possède un gros défaut, un furoncle purulent suintant de la bave de crapaud : il s'agit toujours du même. Au début, en lisant la saga, je m'étais dit : Après tout, ça reste sombre, complexe et mystérieux, de quoi je me plains ? Et puis j'ai fini par comprendre que si l'ambiance l'était (mais pas assez), qu'il y avait des revenants de partout et des secrets (en outre dont on aurait aimé entendre parler un peu plus, cf. les dimensions), tout ça n'était, comme souvent dans les romans pour ados, que de la poudre aux yeux pour masquer la faiblesse des personnages. Dana traîne un chagrin d'amour depuis dix ans, mais que sait-on de ses aspirations profondes ? Fenris est le BG et accessoirement le loup-garou du groupe, mais possède-t-il d'autres caractéristiques ? Et que dire de Salamandre, tombée raide dingue parce qu'il lui a sauvé la vie, qui fait une héroïne encore plus téléphonée que la précédente ? Comme j'ai de la famille à l'usine Propyplast, je peux en conclure que ce livre reste un morceau de plastique : c'est lisse, en dehors de quelques bulles d'air. Sauf que là, ce qui est à enlever, ce ne sont pas les bulles d'air, mais bien toute la surface plate.
