AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LoupAlunettes


Qu'est-ce qu'un Doldrums?

Je ne saurais vous le dire, même sur les 1ers chapitres.

La gazette du coin porte son nom, alors peut-être est-ce le coin lui-même?

Le mot est joli, amusant, original, un peu comme le ton de cette chronique un peu douce et décalée.



Nous suivons les aspirations d'un trio d'enfants qui vont devenir voisins et seront en quête d'aventure.

Archer est le meilleur ami d'Oliver, Oliver celui d'Archer et chacun s'est heureusement trouvé pour une amitié immédiate, en partie grâce à leur singularité naturelle à laquelle les autres n'accrochent que peu.



Le petit Archer Helmsey ne sort de chez lui que pour aller à l'école.

Sa mère lui rappelle le terrible sort des esprits trop aventuriers, ils leur arrivent de terribles choses, le grand inconnu peut être sans pitié.

Ainsi, ses grand-parents, de grands explorateurs, disparurent-ils sur une banquise lors d'une expédition pour étudier les pinguouins. Avalés par le brouillard blanc et épais.

Qu'étaient-ils devenus? Personne ne le savait.

La mère d'Archer savait qu'il y avait quelque part chez cet enfant de 11 ans de la graine audacieuse d'explorateur et nous, lecteurs, nous rions bien entendu de ce trait grossi de la situation sur le principe de précaution pour les besoins de l'aventure.



Archer est un rêveur, ils se créent des univers de jeux et dialoguent avec les animaux empaillés chassés par ses grand-parents qui peuplent sa maison.

Nous comprenons qu'il sera difficile d'en faire un avocat comme son père.



Adélaïde et sa jambe de bois arriveront un peu plus tard, le temps de prendre la température du quartier, parfois un peu gratiné et d'installer l'ambiance de ses enfants qui ont un véritable univers à eux.

Nous suivons Archer et Oliver dans leurs jeux de rôle, à se rejoindre sur les toîts de leurs chambres concomitentes en cachette et à admirer les étoiles, les illustrations qui les montrent sont somptueuses dans leur touche élégante et rétro.

Archer est comme hanté du souvenir de ses grand-parents, encore plus à la livraison de malles de voyage et de boîtes surprises lui étant destinées par héritage.

La touche "aventure" ne cesse de jouer sa note et sa musique, le convainquant avec insistance de vivre sa propre aventure plus loin que son coin de rue.



Adelaïde et Oliver vont être du même bois ( désolé du jeu de mots).

Le livre est fait de petits apartés ou de flasbacks qui offrent des séquences douces ou farfelues pour caractériser les jeunes personnages.

Il y a une drôle de mélancolie qui est diluée dans cette mer d'enfance et de fraicheur, les illustrations nous présentent le trio posant à chaque fois, comme des enfants tranquilles et bien élevés mais à l'intérieur réside le petit feu qui crépite et qui n'a rien de tranquille.

Archer en est parfois maladroit et les situations deviennent catastrophiques. La petite dose d'humour.



Et puis vient le jour où il est temps.

Cela nous parait insensé et nous supposons bien que le trio ne dépassera pas le quartier dans son pari fou d'aller retrouver les grand-parents en Antartique.

C'est ce que nous verrons, l'auteur Nicholas Gannon devrait nous surprendre encore.

Nous attendrons de voir aussi si le personnage de Mme Murkley, une nouvelle voisine et un véritable dragon de rigidité dans son rôle de professeur du trio qui redresse les esprits "herbes folles", continuera d'occuper sa place d'empêcheur de tourner en rond.



"Les Doldrums" surprendra, il ne sera pas vif d'action mais plutôt vif d'amusements par ces anecdotes drôles et incongrues.

À découvrir.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}