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Critique de florencem


Cela doit faire près d'un an et demi que j'ai ce roman dans ma bibliothèque. Je l'avais d'ailleurs acheté par erreur, pensant acquérir un autre livre de littérature de jeunesse. Je crois d'ailleurs que c'est pour cette raison que je ne l'ai pas lu tout de suite. Et puis, la bande annonce du film Beautiful Creatures est apparu sur le net. J'ai été envoutée, autant par l'histoire à peine dévoilée que par la chanson de Florence Welsh, leader vocal de Florence and the Machines. Alors, j'ai eu envie d'en apprendre plus sur Lena et Ethan. Non pas que je n'en avais pas envie avant, le résumé du tome un m'avait beaucoup plus, mais comme souvent dans mes lectures, il me faut un élément déclencheur pour me décider. Et je n'ai pas été déçue comme en témoignent mes cinq étoiles.

Il faut dire que le roman a beaucoup de choses pour plaire. Son narrateur, tout d'abord, Ethan. Il est assez rare de voir un narrateur masculin dans la littérature de jeunesse, ou du moins, dans ceux que je lis. Et j'ai été charmée par Ethan. La justesse de son ton, la véracité de ses émotions, sans chichi, juste la vérité. Je ne pense pas que l'histoire aurait été la même si Lena avait été la narratrice. Non pas que je n'aime pas Lena, bien au contraire, mais de part son statut d'enchanteresse et de demoiselle, tout aurait été moins révélateur, et il aurait été plus difficile au lecteur de se mettre à sa place. Alors qu'avec Ethan tout paraît si simple, si pure, si vrai.

Vous vous en doutez, nos deux amoureux sont des personnages que j'ai beaucoup, beaucoup appréciés. Car finalement, même sans la magie, ils restent des adolescents à qui ont peu s'identifier. Ils sont adorables mais en même temps si forts, si pleins de sentiments puissants qu'ils nous entraînent sans peine dans leur histoire. La dynamique qui les animent est tellement naturelle qu'il est inconcevable de croire qu'ils auraient pu vivre l'un sans l'autre. Un passage vers la fin du livre, à la période de noël le montre merveilleusement bien. J'ai d'ailleurs été assez triste à ce moment de l'histoire. Les sentiments d'Ethan étant tellement bien décrits qu'il n'était pas difficile de les comprendre. J'ai donc adoré les voir évoluer petit à petit, se découvrir et ne pas devenir cette unité de façon si brutale. Même si leurs sentiments ne sont pas un secret, leur relation se construit de façon assez lente, à vrai dire. Les deux auteurs, Kami Garcia et Margaret Stohl, ont fait en sorte de réellement construire quelque chose et de ne pas seulement en faire une évidence.

En parlant des auteurs, d'ailleurs, je tiens à souligner que je trouve incroyable de pouvoir écrire un roman à quatre mains. Je trouve cela incompréhensible en quelque sorte, mais ce qui est sort dans 16 lunes est remarquable. Car le style est vraiment prenant, il n'y a pas de fausse note, ou de différences d'écriture relevant de deux personnalités distinctes. Il m'est toujours difficile d'analyser le style d'un auteur, car je ne sais jamais comment m'y prendre ni comment mettre des mots sur cela, mais j'ai trouvé une différence notable avec ce que j'ai l'habitude de lire. Sûrement ces quatre mains au final. Et la richesse de l'univers aussi. J'ai trouvé le monde des enchanteurs fascinant par sa complexité. Les différents types d'enchanteurs, déjà, avec leurs pouvoirs respectifs. Leur monde étrange,
les lieux qui leurs sont propres, leurs coutumes, leurs règles... J'ai envie
d'en apprendre encore plus, car je me dis que les deux auteurs ont sûrement encore beaucoup de surprises sous le coude.

Je suis d'ailleurs très heureuse de savoir que trois autres tomes suivent 16 lunes et que pour mon grand soulagement, ils sont disponibles en France. Je vais pouvoir donc assouvir ma soif de savoir bien rapidement. L'univers créé par Kami Garcia et Margaret Stohl a encore tellement à nous apporter que je suis contente qu'elles aient poursuivi pendant encore trois autres tomes. Je pense notamment à Link, cet ami incroyable, et à Ridley aussi que je n'arrive pas à voir comme étant totalement mauvaise. Et je me dis que ces deux personnages que l'on voit si peu finalement, ont encore beaucoup à nous apprendre, du moins je le souhaite.
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