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Critique de palamede


En 1986, quatre ans après avoir reçu le prix Nobel, Gabriel García Márquez crée une école de cinéma et de télévision à Cuba. Son idée est d'attirer et de former des jeunes talents d'Amérique latine mais aussi d'Afrique et d'Asie pour rivaliser avec la production d'Amérique du nord.

Dans ses ateliers, GGM, qui n'est pas seulement romancier mais aussi scénariste, enseigne à ses étudiants comment raconter une histoire. Pour ce faire, le ton est libre. Chacun peut exprimer ses idées, même les plus farfelues, mais pour que le travail de création soit fructueux, GGM insiste sur trois principes : la modestie pour oser se tromper, une énergie pour donner envie et une histoire digne de ce nom (pas simplement une idée). Et cela demande en autres de l'imagination, de la sensibilité et le sens de l'observation.

Dans ces ateliers, on découvre un Gabriel García Márquez humain et chaleureux, un artiste d'une extrême modestie qui doute de la qualité de son oeuvre, mais est convaincu que l'essentiel dans le processus de la création collective des scénarios de films, ou individuelle des romans, c'est avant tout raconter une bonne histoire.
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