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Critique de calypso


Nous sommes en Sibérie du Sud, près du lac Baïkal appelé aussi la « Grande Mer », le lac le plus ancien du monde mais aussi le plus profond. Dans ce lieu empreint de magie et de chamanisme, différents personnages évoluent, se croisent, s'observent. le silence règne aux abords du lac, réchauffés par un soleil brûlant. C'est alors que l'aigle Lelio Lodoli vient perturber l'apparente tranquillité de la faune et de la flore environnantes. Il aperçoit un « gros ours miniature » et fond sur lui. La marmotte, puisqu'il s'agit en réalité de cela, est emportée en quelques secondes. Dès lors, chapitre après chapitre, le lecteur va partager un bref moment de la vie de différents personnages. Les faits sont racontés tantôt à la 1ère, tantôt à la 3ème personne, et le point de vue diffère à chaque chapitre, permettant ainsi au lecteur d'appréhender, dans son ensemble, la scène qui se déroule dans, sur et autour du lac. Dans ce conte poétique, véritable hymne à la nature et à la vie sauvage, nous rencontrons des personnages tour à tour adorables ou amusants, mais jamais vraiment détestables, reconnaissables grâce à des noms pour le moins originaux : Anoushka Petzoula, la taupe, Opatija Domoul, la mouette de toutes les mouettes, Kolia Bargouzine, le phoque ressasseur, ou encore Geirg Dordjé, le jeune chaman, « quasi muet et très peu sourd ».
Cet excellent exercice de style auquel Christian Garcin s'est livré n'est jamais répétitif et mérite, selon moi, d'être dégusté petit à petit. Le plaisir de retrouver certains personnages déjà évoqués dans les chapitres précédents n'en est que plus grand.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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