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Critique de Tricape
Vous est-il arrivé d'essayer d'imaginer le premier contact d'un marin méditerranéen avec la marée, la neige, la glace, la banquise, le quasi soleil de minuit et les aurores boréales ? François Garde le fait pour nous, d'une manière originale et brillante.
Il s'adresse à un Marseillais d'avant l'heure, Pythéas, le géographe de Massilia, la cité phocéenne. Il lui parle comme à un ami et nous embarquons avec eux dans une expédition bien au-delà des colonnes d'Hercule. Cap au nord où nous mettrons, à mi-parcours d'un voyage mouvementé, pied à terre sur le rivage inhabité de Thulé, nom devenu depuis mythique.
Il ne reste aucun écrit de cette expédition. On n'en retrouve des échos que dans des écrits de seconde (ou troisième) main d'historiens postérieurs et dans lesquels plusieurs mettent en doute l'existence même d'un voyage aux abords d'une mer gelée. L'action se passe vers 325 avant Jésus-Christ, autrement dit à l'époque où Alexandre le Grand se lançait vers l'Orient.
Voilà, vous en savez assez pour tenter l'aventure au nord de l'autre Bretagne. Si vous pensez que ce récit risque de vous ennuyer, détrompez-vous ! le dialogue par-dessus les vingt-cinq siècles qui séparent son prédécesseur de notre voyageur contemporain (l'auteur de "Marcher à Kerguelen") est animé d'un souffle soutenu, bien qu'il s'agisse bien entendu d'un monologue rédigé à la deuxième personne du singulier et introduit par une solennelle harangue : "Sors de l'ombre, le Massaliote, et raconte !"
Toute biographie contient, peu ou prou, une part d'imaginaire ou de romancé. Ici, vous avez le produit d'une pure imagination qui va jusqu'à concocter une entrevue entre Pythéas le marin et Alexandre le cavalier conquérant. On se laisse prendre au jeu.
le récit est vivant. L'aventure est belle. Hissez les voiles et cap au nord !
Il s'adresse à un Marseillais d'avant l'heure, Pythéas, le géographe de Massilia, la cité phocéenne. Il lui parle comme à un ami et nous embarquons avec eux dans une expédition bien au-delà des colonnes d'Hercule. Cap au nord où nous mettrons, à mi-parcours d'un voyage mouvementé, pied à terre sur le rivage inhabité de Thulé, nom devenu depuis mythique.
Il ne reste aucun écrit de cette expédition. On n'en retrouve des échos que dans des écrits de seconde (ou troisième) main d'historiens postérieurs et dans lesquels plusieurs mettent en doute l'existence même d'un voyage aux abords d'une mer gelée. L'action se passe vers 325 avant Jésus-Christ, autrement dit à l'époque où Alexandre le Grand se lançait vers l'Orient.
Voilà, vous en savez assez pour tenter l'aventure au nord de l'autre Bretagne. Si vous pensez que ce récit risque de vous ennuyer, détrompez-vous ! le dialogue par-dessus les vingt-cinq siècles qui séparent son prédécesseur de notre voyageur contemporain (l'auteur de "Marcher à Kerguelen") est animé d'un souffle soutenu, bien qu'il s'agisse bien entendu d'un monologue rédigé à la deuxième personne du singulier et introduit par une solennelle harangue : "Sors de l'ombre, le Massaliote, et raconte !"
Toute biographie contient, peu ou prou, une part d'imaginaire ou de romancé. Ici, vous avez le produit d'une pure imagination qui va jusqu'à concocter une entrevue entre Pythéas le marin et Alexandre le cavalier conquérant. On se laisse prendre au jeu.
le récit est vivant. L'aventure est belle. Hissez les voiles et cap au nord !
