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Critique de Erveine


En 1962, Manuel Ballaresque officie depuis plusieurs années dans le service de pédiatrie d'un hôpital parisien. C'est un homme qui aime son métier. Il n'a pas d'état d'âme et sait prendre des risques pour oser un traitement, innover une technique avant-gardiste pour sauver un de ses jeunes patients. C'est d'ailleurs, ce que lui rappelle, un jour, le professeur Carau dont il est l'assistant. Mais c'est ce jour-là précisément, que Manuel découvre un Carau qui n'a pas de coeur et qui le met à terre ; au nom de l'ambition et parce qu'il brigue l'académie de médecine, cet ancien pétainiste, sur fond de guerre d'Algérie et de débâcle commune, et devant le refus d'obtempérer de Manuel pour agir en sa faveur mais contre ses propres aspirations, il tonne :
― Mais dans quel camp êtes-vous ?
Manuel le regarde. Il se sent supérieur à cet homme qu'il a longtemps vénéré. Ça ne lui fait pas plaisir…
L'écriture de Louis Gardel est remarquable, incisive comme il sied au sujet, mais aussi très attachante en ce qui concerne les personnages et les situations.
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