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Critique de Libellule41


"Aylal" signifie paraît-il en mongol "voyage". Et c'est bien d'un véritable voyage qu'il s'agit dans ce livre. En 1998, Linda Gardelle, alors qu'elle n'avait que 19 ans, est partie seule passer une année complète en Mongolie. Certes, elle y avait connu quelques amis l'année précédente lors d'un court séjour dans ce pays. Mais quand même, quelle hardiesse !
Un récit plein d'enthousiasme, empreint de la fraîcheur de la jeunesse, celle d'une jeune fille avide "d'ailleurs", d'aventures, de connaissances. Car, une année passée à Oulan-Bator, la capitale, mais aussi dans le désert de Gobi, les montagnes de l'Atlaï, au milieu de la steppe sous la yourte des populations autochtones, c'est le dépaysement total pour la jeune parisienne qu'elle était alors.
Elle raconte son enthousiasme devant la beauté des paysages, son étonnement et son plaisir au contact d'une population chaleureuse, mais aussi sa déception devant la pauvreté de ces gens confrontés à la pénurie, à l'exode rural, au danger de l'alcoolisme, à la sortie difficile de l'économie planifiée.
Elle évoque également son retour en France après une année coupée des siens, et le choc bouleversant pour elle de deux mondes inconciliables.
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