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Critique de AkaruNensho
Je tiens d'abord à préciser que ma critique ne sera jamais assez développée pour mettre en valeur toutes les qualités de ce roman, à mon grand désarroi.
Cadeau de noël 2017 de ma généreuse soeur, ce roman distingué par plusieurs prix littéraires relatant la vie romancée du précurseur de la médecine légale moderne dans la Chine du XIIIème siècle me faisait de l'oeil depuis quelques semaines.
Et je ne fus pas déçue, bien au contraire, le talent d'Antonio Garrido m'a époustouflée.
Tout d'abord, une mention spéciale pour les pré et post-face ainsi que le glossaire qui montrent l'investissement appuyé de l'auteur pour son travail de cohérence historique, ces éléments sont très instructifs et ne font que rajouter du poids à la profondeur de ses recherches.
Lisez-lez.
Si l'on regarde le style d'écriture, celui-ci est très agréable à lire sans aucune lourdeur, d'ailleurs il explique lui-même certains de ses choix d'écriture dans la post-face, comme le choix des "surnoms à la manière asiatique" pour nommer les personnages secondaires afin d'éviter les redondances syllabiques et nominales très fréquentes dans les prénoms chinois.
L'ambiance de la Chine médiévale est très réussie que ce soit au niveau des lieux, des cérémonies, des personnages .... Les personnages sont profonds et travaillés à la perfection.
Concernant le rythme, seul point pouvant constituer un bémol, la première moitié du roman nous livre l'enfance de Cì Song ainsi que son accession aux fonctions de lecteur de cadavres, il y est peu question d'affaire policière ou du moins pas d'enquête au sens premier du terme.
Une fois son arrivée au Palais, le rythme change et l'intrigue nous plonge dans les méandres des intrigues de la Cour, le questionnement s'accélère au même rythme que les périls auxquels s'exposent notre jeune légiste.
L'intrigue est vraiment bien ficelée et l'on se heurte à plusieurs rebondissements qui nous narguent jusqu'à l'épilogue.
J'ai commencé ce livre lundi pour le finir hier soir c'est à dire en moins de 3 jours. Pour que je dévore plus de 750 pages au point d'en avoir des migraines ophtalmiques, je ne peux que vous le conseillez vivement.
PS: Si vous essayez de classer ce roman dans le genre historique ou policier, vous êtes dans l'erreur, comme dit dans la postface: "il n'existe en réalité que deux sortes de romans, les bons et les mauvais".
Cadeau de noël 2017 de ma généreuse soeur, ce roman distingué par plusieurs prix littéraires relatant la vie romancée du précurseur de la médecine légale moderne dans la Chine du XIIIème siècle me faisait de l'oeil depuis quelques semaines.
Et je ne fus pas déçue, bien au contraire, le talent d'Antonio Garrido m'a époustouflée.
Tout d'abord, une mention spéciale pour les pré et post-face ainsi que le glossaire qui montrent l'investissement appuyé de l'auteur pour son travail de cohérence historique, ces éléments sont très instructifs et ne font que rajouter du poids à la profondeur de ses recherches.
Lisez-lez.
Si l'on regarde le style d'écriture, celui-ci est très agréable à lire sans aucune lourdeur, d'ailleurs il explique lui-même certains de ses choix d'écriture dans la post-face, comme le choix des "surnoms à la manière asiatique" pour nommer les personnages secondaires afin d'éviter les redondances syllabiques et nominales très fréquentes dans les prénoms chinois.
L'ambiance de la Chine médiévale est très réussie que ce soit au niveau des lieux, des cérémonies, des personnages .... Les personnages sont profonds et travaillés à la perfection.
Concernant le rythme, seul point pouvant constituer un bémol, la première moitié du roman nous livre l'enfance de Cì Song ainsi que son accession aux fonctions de lecteur de cadavres, il y est peu question d'affaire policière ou du moins pas d'enquête au sens premier du terme.
Une fois son arrivée au Palais, le rythme change et l'intrigue nous plonge dans les méandres des intrigues de la Cour, le questionnement s'accélère au même rythme que les périls auxquels s'exposent notre jeune légiste.
L'intrigue est vraiment bien ficelée et l'on se heurte à plusieurs rebondissements qui nous narguent jusqu'à l'épilogue.
J'ai commencé ce livre lundi pour le finir hier soir c'est à dire en moins de 3 jours. Pour que je dévore plus de 750 pages au point d'en avoir des migraines ophtalmiques, je ne peux que vous le conseillez vivement.
PS: Si vous essayez de classer ce roman dans le genre historique ou policier, vous êtes dans l'erreur, comme dit dans la postface: "il n'existe en réalité que deux sortes de romans, les bons et les mauvais".
