AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gaia7


Mitigée. Un roman plaisant, que je vous conseille si vous rechercher un roman policier original, son intrigue se passe dans la Chine médiévale au XIII ème siècle. C'est l'histoire de Song Ci, médecin légiste à son époque, ayant réellement existé et étant connu pour avoir écrit « le premier et le plus important traité scientifique de clinique légal dans l'histoire : le Xi Yuan Ji Lu ». La biographie de ce personnage historique n'est pas connue, ce roman n'est donc que pure fiction, avec des éléments historiques bien documentés. On apprend les détails des procédures judiciaires, les déroulements des enquêtes de cette époque, les outils utilisés… L'auteur a même écrit un glossaire en fin d'ouvrage pour définir certains termes ou donner des détails sur certaines coutumes, intéressant pour les néophytes. Enfin, c'est avant tout un roman policier, avec une enquête qui, même si elle a du mal à démarrer (je n'ai commencé à vraiment m'intéresser au livre qu'au bout de 250 pages) vous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Les personnages sont attachant, pas de temps morts. Donc vraiment agréable à lire.
En revanche, si vous chercher un livre sur la Chine, pour vous imprégner des décors, des senteurs de l'époque, de la façon de penser des chinois du XIII eme siècle, passer votre chemin. Je n'avais pas du tout l'impression de voir évoluer des personnages du XIII eme siecle. J'avais plutôt l'impression de voir évoluer mes contemporains dans un décors chinois médiéval, surtout dans les dialogues. « Ne fais pas cette tête, ajouta Feng en constatant sa déception. Ce n'est pas ma juridiction et tu sais bien que dernièrement je ne fais plus d'enquêtes criminelles ». « Ecartons un instant ceux qui ne prévoient pas de tuer : des gens normaux qui un jour perdent la raison lors d'une dispute ou parce qu'ils surprennent leur femme dans les bras d'un autre ». « …plusieurs autres regrettèrent que le retard des pompiers eût permis aux flammes de se propager aux ateliers avenants… » ou encore : « je veux parler de la nuit où nous avons couché ensemble. » …
Ce n'est peut-être que mon impression personnelle, un trop grand décalage avec Vent d'Est Vent d'Ouest lu juste avant, mais j'ai eu tout le long du roman de sentiment que le contexte chinois n'était qu'un prétexte, et je ne me suis pas du tout sentie plongé dans le coeur de ce pays que je trouve fascinant par ailleurs !
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}