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Critique de oiseaulire


Le style de ce roman est délicieux durant les premières pages, pleines d'images charmantes et populaires qui m'ont fait trouver attachant le monde dépeint. Mais au fur et à mesure de ma progression dans cet univers, j'ai fini par m'ennuyer et ressenti de la part de l'auteur de la condescendance envers les personnages sur lesquels il daignait se pencher en mimant leur langage approximatif et, il faut bien le reconnaître, très imagé. C'est d'ailleurs plein de formules à la Michel Audiard, et cela aussi a fini par me lasser.
Le parti-pris de représenter les déshérités comme de braves types me fait penser à celui consistant à dire que les juifs et les noirs ont tous un coeur grand comme ça. Eh bien ce n'est pas vrai, et le laisser entendre n'est pas loin du préjugé de classe ou du racisme.
Car le monde de "La vie devant soi" est un monde abominable et cruel et ce n'est pas le pathos à deux balles et la fraîcheur d'expression de l'auteur qui y changeront quelque chose. Le pittoresque n'existe que dans le regard extérieur porté sur les êtres. Eux ne le vivent pas.
Je ne continue pas : l'excès de bons sentiments, c'est comme l'excès de confiture, ça finit par écoeurer.
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