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Critique de NadiaLab


Il est certains livres que l'on traine dans sa bibliothèque depuis une éternité et dont on repousse la lecture sans savoir pourquoi et surtout en ignorant qu'une pépite est à portée de main

La vie devant soi est de ceux là.

Un chef d'oeuvre !

Pour les amateurs des jeux d'écriture et des auteurs du mouvement de l'Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle), l'écriture de Romain Gary (Émile Ajar) est une pure merveille !

Dans ce roman, le jeu d'écriture est prêtée à son jeune personnage et narrateur, Momo, qui nous raconte sa vie.

Momo est un jeune garçon arabe qui a été confié depuis son plus jeune âge, à Madame Rosa, une vieille juive, encore hantée par les fantôme de l'holocauste, ancienne prostituée des quartiers de Belleville à Paris, qui s'est reconvertie en "nourrice" d'enfants de prostituées en fonction.

Momo nous retrace leur vie, leur relation, la vie des habitants du quartier (prostituées, travestis, proxénètes, immigrés,...), tout cela au travers du prisme d'un enfant d'une dizaine d'année, avec des mots d'adultes interprétés, déformés, hors contexte,...

Le jeune Momo, que la vie n'a pas épargné, est très touchant... il dira de lui que quand il sera grand il sera Victor HUGO et écrira Les Misérables

Cela nous fait sourire, rire parfois, nous resserre la gorge souvent... A la fois triste et drôle mais sans jamais être pathétique.

Mais avant tout, La Vie devant Soi est une belle histoire d'amour !
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