On retrouve le style de Gary qui m'avait déjà désarçonné dans
la promesse de l'aube , cet art qu'il a de rendre la parole de l'enfant si vivante, en oubliant la ponctuation, en déformant légèrement certains mots, en empruntant une syntaxe naïve …
Les jeux de mots sont au rdv et bien que rien ne soit lourd on est loin de l'écriture plate des auteurs à la mode.
On ne cesse d'être traversé par les rires et l'émotion et on ne peut être que touché par cet amour intemporel et plus que jamais symboliquement tres fort entre cette vieille dame juive et ce petit garçon arabe à qui sa mère, prostituee , l'a confié.
Après Momo se répète certes mais on lui pardonne tout.
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