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Critique de Glesker
Alors que chaque jour voit s'ouvrir sur Terre de nouvelles "bouches" qui déversent leur quota de toutes les races extra-terrestres de l'Univers, on suit les destins singuliers de quatre protagonistes impliqués à leur façon dans la protection des aliens. Hé oui, bien que ces troupeaux de visiteurs se contentent simplement, une fois arrivés sur notre planète, de rallier une autre "bouche" afin de poursuivre leur migration entre les mondes, leur présence n'est pas du goût de tous. Ils suscitent rejet, fascination et on leur prêtent mille maux comme vertus...
On fait ainsi connaissance avec Léo, soldat de la force onusienne REMPART qui a pour but d'organiser le transfert des aliens migrateurs ou d'éliminer ceux qui présentent un danger.
Prokopyé est un membre vieillissant de la tribu Nénètse de Sibérie qui pensait sa vie gâchée par l'alcool. le voici qui se découvre un but rédempteur dans l'accompagnement et la protection d'une harde de Héhé-ty vers leur point de transfert.
En Afrique, la jeune italienne Camila s'efforce de comprendre et, en tant que médecin, de soigner les membres du peuple Shaytans, cristallisant autour d'eux la convoitise et l'hostilité des autochtones.
Quant à Raji, scientifique indien expatrié à Berne, il s'efforce d'étudier le mode de vie et la pensée des Corcovados, à moins que ce ne soit l'inverse !
Ce qui me plait bien dans cette histoire c'est que, pour une fois, les extra-terrestres ne sont ni de belliqueux envahisseurs surarmés prêts à exterminer les humains ni quelques humanoïdes éthérés vivant dans des sphères de pensées qui nous sont inaccessibles et venant sur Terre étudier les pauvres arriérés que nous sommes. Non, point de ça ici. La plupart des aliens de Points Chauds, ne passent sur Terre que pour rejoindre une autre destination sans s'intéresser à ses autochtones, tout comme un voyageur en escale dans un aéroport international en quête de sa porte d'embarquement. En somme, malgré leurs disparités, ces aliens nous ressemblent et nous renvoient à nous-mêmes. Ils exacerbent nos tensions, nos frictions, ravivant ainsi les points chauds de l'humanité.
Au sujet des extra-terrestres justement, l'imagination débordante de l'auteur nous en a façonné une véritable pléthore, présentant tous des caractéristiques propres — comportementales et physiques — qui ajoutent au réalisme de l'ensemble. À noter qu'en fin d'ouvrage figurent les illustrations signées Manchu des espèces rencontrées le plus souvent.
Quant au procédé narratif qui alterne les point de vue, j'aime assez. Cela offre rapidement un aspect de la situation globale, avec une mention pour le récit de Prokopyé que j'ai trouvé très attachant.
On fait ainsi connaissance avec Léo, soldat de la force onusienne REMPART qui a pour but d'organiser le transfert des aliens migrateurs ou d'éliminer ceux qui présentent un danger.
Prokopyé est un membre vieillissant de la tribu Nénètse de Sibérie qui pensait sa vie gâchée par l'alcool. le voici qui se découvre un but rédempteur dans l'accompagnement et la protection d'une harde de Héhé-ty vers leur point de transfert.
En Afrique, la jeune italienne Camila s'efforce de comprendre et, en tant que médecin, de soigner les membres du peuple Shaytans, cristallisant autour d'eux la convoitise et l'hostilité des autochtones.
Quant à Raji, scientifique indien expatrié à Berne, il s'efforce d'étudier le mode de vie et la pensée des Corcovados, à moins que ce ne soit l'inverse !
Ce qui me plait bien dans cette histoire c'est que, pour une fois, les extra-terrestres ne sont ni de belliqueux envahisseurs surarmés prêts à exterminer les humains ni quelques humanoïdes éthérés vivant dans des sphères de pensées qui nous sont inaccessibles et venant sur Terre étudier les pauvres arriérés que nous sommes. Non, point de ça ici. La plupart des aliens de Points Chauds, ne passent sur Terre que pour rejoindre une autre destination sans s'intéresser à ses autochtones, tout comme un voyageur en escale dans un aéroport international en quête de sa porte d'embarquement. En somme, malgré leurs disparités, ces aliens nous ressemblent et nous renvoient à nous-mêmes. Ils exacerbent nos tensions, nos frictions, ravivant ainsi les points chauds de l'humanité.
Au sujet des extra-terrestres justement, l'imagination débordante de l'auteur nous en a façonné une véritable pléthore, présentant tous des caractéristiques propres — comportementales et physiques — qui ajoutent au réalisme de l'ensemble. À noter qu'en fin d'ouvrage figurent les illustrations signées Manchu des espèces rencontrées le plus souvent.
Quant au procédé narratif qui alterne les point de vue, j'aime assez. Cela offre rapidement un aspect de la situation globale, avec une mention pour le récit de Prokopyé que j'ai trouvé très attachant.
