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Critique de Andarta


Alors que, sous l'injonction du pape, les cinq principaux cardinaux du Vatican prennent connaissance du rapport Titanium et découvrent la fin inéluctable de l'Eglise catholique, le commissaire Marcas, sur la piste d'une filière de financement du terrorisme, assiste à la mise aux enchères d'une sépulture déviante, achetée par un célèbre auteur de romans ésotérique, Derek Stanton… Poussé par la curiosité et suite à un incident, le commissaire aide l'écrivain à résoudre l'énigme du sarcophage, se retrouvant dès lors le bras pris dans l'engrenage d'une course contre la montre afin de sauver leurs proches, à l'ombre de la croix de Saint André.
Evidemment, la quête des deux héros est bien de trouver le Graal, motivés en cela par l'enlèvement de l'être cher, mais cette quête ne se fait pas sans passer des épreuves et sans laisser des traces, comme les chevaliers de Chrétien de Troyes ont pu le vivre. A travers les énigmes et les secrets qui se dévoilent, l'auteur nous amène dans une nouvelle lecture du Conte du Graal, profitant de l'occasion pour nous faire revisiter des lieux très connus comme Stonehenge, Winchester où se trouve la célèbre Table ronde, ou même le château de Comper du centre arthurien en Bretagne…
Le rythme en lui-même est rapide, avec des chapitres plutôt courts, qui nous fait passer de l'un à l'autre des protagonistes en une valse effrénée, avec pour fil conducteur les énigmes à résoudre. La pression psychologique sur les personnages est très lourde et l'angoisse quasi omniprésente, le tout desservi par une plume légère et efficace. On ne s'ennuie donc pas et les 700 p de ce roman ésotérique passent très rapidement, au point qu'on peut avoir du mal à décrocher.
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