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Critique de Esorlecram


L'histoire se passe en 1545 dans le Lubéron, au plus fort de l'Inquisition, qui pourchasse ici les Vaudois, ces hérétiques obstinés et incorruptibles.
Jehan Dieu de la Viguerie est maître-chirurgien. Il soigne les malades et les blessés des deux camps, idéaliste lassé par l'intransigeance des papistes. Il rêve d'une religion universelle qui respecterait davantage l'homme. Il s'est mis aussi en tête de découvrir le tueur en série qui sévit dans la région, qui viole et tue bon nombre de jeunes vierges et leur ôte le foie...
Il faut souvent s'accrocher quand l'auteur décrit les interventions chirurgicales du sieur Dieu, ou les découvertes de cadavres ensanglantés. Pourtant le roman se lit d'abord avec plaisir: Giesbert écrit bien, l'utilisation de multiples mots anciens contribue à rendre l'atmosphère de l'époque, et les considérations philosophiques du sieur Dieu semblent bien sympathiques par rapport à la bêtise et à la méchanceté des Papistes.
le sieur Dieu est respecté et craint à la fois car nul ne parvient à cerner le personnage. N'écrit-il pas des textes dans lesquels il se décrit dans des vies antérieures, sous la forme d'une araignée, d'une courge, d'un chat...? Il finit bien sûr par être arrêté lui aussi, et à partir de ce moment du récit, Giesbert semble perdre son inspiration. Les discussions théologiques entre le sieur Dieu et ses bourreaux sont longues et ennuyeuses. Et le récit des tortures endurées remplace celui des actes chirurgicaux. Dommage!
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