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Critique de Alfaric


Ce tome 21, intitulé "Le Talisman de la grande pyramide", est à la fois très simple et un peu confus. Les pépés triplés Pépi I, Pépi II et Pépi III chargés de désensabler le plateau de Giseh sont débordés par pilleurs de tombes, et la team Papyrus est chargée par le dieu Anubis d'y mettre bon ordre pour retrouver le talisman du Pharaon Khéops certes, mais aussi de son nain magicien Seneb et celui du vénérable mais râleur Semerkhet. On nous offre une exploration de la grande pyramide, version jeunesse d'un récit d'Indiana Jones avec moult tribulations pulpiennes et tout plein de gags à la Goscinny : l'ombre d'"Astérix et Cléopâtre" plane sur ce tome… ^^
Par trop convaincu par ce tome au final : tout ce qu'accomplit la team Papyrus aurait pu être accompli par Anubis lui-même s'en qu'on s'embarrasse d'explications bancales pour qu'il soustraite le boulot. Mais dans une BD résolument jeunesse tout cela ce n'est pas très grave et cet album ravira le public cible… Non, ce qui est gênant c'est la colorisation moderne mais flashy voire cracra de B. Swysen, d'autant plus que le dessinateur est de moins en moins inspiré tant au niveau du charadesign que de celui des décors (et que de gros plans au détriment des arrière-plans… de découpage lui aussi n'est pas trop à la fête). Je le dis et je le répète, le classicisme franco-belge se marrie bien mal avec les techniques du DAO…
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