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Critique de Subtropiko
Le charme de ces « Empreintes » est qu'elles apparaissent à la fois légères et très présentes, très graphiques ! Celles du scarabée et du 4x4, mariées sur la couverture, originale comme toujours chez Yovana ; celles des pictogrammes, celles des haïkus, qui ponctuent le texte.
Car le récit du rallye 100% féminin Roses des Sables, par l'une des participantes, mêle les observations pratiques et les notations poétiques. On y trouve par exemple « des Roses plongées dans le moteur » et des mécaniciens aux yeux cernés « patients, même avec celles qui ne savent pas situer le réservoir d'huile », mais aussi des silhouettes splendides :
sur la crête
un dromadaire marche
le ciel entre ses pattes
J'aurais préféré que le livre se referme sur l'un de ces haïkus, plutôt que sur l'apprentissage, par des écoliers et leur professeur, de (…) « la propreté des lieux, la culture et l'irrigation des plantes potagères » (apprentissage soutenu par les Roses), comme si l'auteure cherchait jusqu'à la dernière ligne à justifier son équipée. Il demeure une jolie chronique, sans aucune fanfaronnade.
Car le récit du rallye 100% féminin Roses des Sables, par l'une des participantes, mêle les observations pratiques et les notations poétiques. On y trouve par exemple « des Roses plongées dans le moteur » et des mécaniciens aux yeux cernés « patients, même avec celles qui ne savent pas situer le réservoir d'huile », mais aussi des silhouettes splendides :
sur la crête
un dromadaire marche
le ciel entre ses pattes
J'aurais préféré que le livre se referme sur l'un de ces haïkus, plutôt que sur l'apprentissage, par des écoliers et leur professeur, de (…) « la propreté des lieux, la culture et l'irrigation des plantes potagères » (apprentissage soutenu par les Roses), comme si l'auteure cherchait jusqu'à la dernière ligne à justifier son équipée. Il demeure une jolie chronique, sans aucune fanfaronnade.
