AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de miriam


Maurizio de Giovanni nous transporte à Naples en 1931 dans l'Italie de Mussolini, justement le duce annonce sa venue prochaine, ce qui met le commissaire divisionnaire dans tous ses états.

Publié dans la collection Rivages/Noir on ne peut pas imaginer de collection plus appropriée, pour la géographie mais surtout pour la noirceur de ce roman policier. Nous n'irons pas à Mergellina, ni à Capri, ni même au San Carlo...n'entendrons pas de chansons napolitaines...très loin de la cité ensoleillée que j'ai découverte comme touriste. A Capodimonte, quand même, puisque c'est là qu'on a trouvé le petit garçon sans vie. sous une pluie incessante qui confère au roman une atmosphère encore plus triste.
Le Commissaire Ricciardi ému par la fragilité et l'abandon du petit cadavre, contre l'avis de tous veut élucider le mystère du décès de l'enfant. Qui se soucie d'un enfant des rues, maigrichon, tellement mal en point que sa mort paraît à tous,naturelle.

Enfant des rues, il y en a tant à Naples, les scugnazzi, qui se soucie d'eux? On évolue dans une ambiance à la Dickens, frère de Gavroche, enfant des trottoirs de Bombay ou d'ailleurs.. le commissaire découvre un orphelinat patronné par un curé peu charitable, un sacristain ivrogne, des riches et nobles dames patronnesses , des colporteurs voleurs, les habitants des bassi, un travesti un peu indic, des malfrats, un noble déclassé, des enfants cruels....tout un monde interlope. La personnalité de la petite victime se dessine au fil des pages. N'importe qui aurait pu être responsable de la mort de l'enfant. les hypothèses se succèdent.

Je n'en dis pas plus!

Les caractères sont un peu convenus. L'intrigue un peu lente. Mais c'est un bon polar distrayant.

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}