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Critique de JeffreyLeePierre
Cette série Inside Moebius est uniquement pour les fans hardcore du grand homme.
Pour le plaisir de voir rassemblés Blueberry, Arzak, le Major et Malvina (assez bizarrement représentée en costume d'aviatrice de la première moitié du XXe siècle), Stel et Atan. Et déguster quelques trouvailles.
Elle érige l'absence de scénario en principe et s'en vante à longueur de pages. Elle casse volontairement toute ligne directrice qui pourrait finir par émerger. On y ajoute (malheureusement) de l'auto-fiction tendance super nombriliste voire pleurnicharde. Agrémentée de quelques gags visuels assez rigolos.
Côté graphique, la fluidité du dessin est bien là, les couleurs souvent splendides. C'est du très vite torché au tout début, et puis après les premières parutions, Moebius se prend au jeu, passe davantage de temps sur certaines planches et en réalise des splendides (forcément). Puis revient au côté carnet vite fait, alterne machins à la va comme je te pousse et vraies planches.
Mais tout cela est trop délayé pour qu'on soit ébloui par la virtuosité (ici intermittente) de l'animal.
Bref, c'est longounet et tout sauf une porte d'entrée (inter-dimensionnelle) dans le (par ailleurs) monde fabuleux de Moebius.
Cela faisait des années que je tournais autour, et voilà : c'est lu et c'est bien ce que je craignais. On dira gentiment que ça mérite la moyenne, guère davantage.
…/…
(Bon, fan hardcore, ma soeur, mon frère, tu es encore là ? On doit être tranquilles maintenant, les tièdes ont dû décrocher. Comme moi, tu avais douté en feuilletant les épisodes de l'édition originale ? Tu avais raté la première intégrale ? Dépêche-toi ! Il parait que cette troisième édition s'arrache comme des petits pains. Dans trois ans, quand je l'aurai lue huit fois, je ne comprendrai pas comment j'ai pu écrire un truc aussi négatif. Il te la faut ab-so-lu-ment.)
Pour le plaisir de voir rassemblés Blueberry, Arzak, le Major et Malvina (assez bizarrement représentée en costume d'aviatrice de la première moitié du XXe siècle), Stel et Atan. Et déguster quelques trouvailles.
Elle érige l'absence de scénario en principe et s'en vante à longueur de pages. Elle casse volontairement toute ligne directrice qui pourrait finir par émerger. On y ajoute (malheureusement) de l'auto-fiction tendance super nombriliste voire pleurnicharde. Agrémentée de quelques gags visuels assez rigolos.
Côté graphique, la fluidité du dessin est bien là, les couleurs souvent splendides. C'est du très vite torché au tout début, et puis après les premières parutions, Moebius se prend au jeu, passe davantage de temps sur certaines planches et en réalise des splendides (forcément). Puis revient au côté carnet vite fait, alterne machins à la va comme je te pousse et vraies planches.
Mais tout cela est trop délayé pour qu'on soit ébloui par la virtuosité (ici intermittente) de l'animal.
Bref, c'est longounet et tout sauf une porte d'entrée (inter-dimensionnelle) dans le (par ailleurs) monde fabuleux de Moebius.
Cela faisait des années que je tournais autour, et voilà : c'est lu et c'est bien ce que je craignais. On dira gentiment que ça mérite la moyenne, guère davantage.
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(Bon, fan hardcore, ma soeur, mon frère, tu es encore là ? On doit être tranquilles maintenant, les tièdes ont dû décrocher. Comme moi, tu avais douté en feuilletant les épisodes de l'édition originale ? Tu avais raté la première intégrale ? Dépêche-toi ! Il parait que cette troisième édition s'arrache comme des petits pains. Dans trois ans, quand je l'aurai lue huit fois, je ne comprendrai pas comment j'ai pu écrire un truc aussi négatif. Il te la faut ab-so-lu-ment.)
