Rencontre impromptue, inattendue, improbable avec cet auteur désopilant. Certes, le ton n'est pas "révolutionnaire", mais à l'époque où il a publié l'ouvrage (1967), peut-être davantage. Il s'agit d'une sorte de narration plus ou moins autofictionnelle, dialoguée, presque théâtrale, poétique, délurée, déglinguée sur le vendeur de Hot Dog. On parle d'écriture, de sens (ou non sens) de la vie, de famille, de passants, de clients et très peu de hot dog dans le fond, mais y aurait-il quelque chose à dire à ce sujet ? C'est plaisant à lire, même si dans le fond, je n'ai pas été bouleversé. Cela me rappelle que les Québécois sont vraiment aussi zinzins (dans le bon sens du terme) que les Belges et que dans le fond bah, pourquoi pas se plonger dans le grand n'importe quoi ? À une prochaine, peut-être, Mr Galarneau !
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