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Critique de Marcellina


Un mythe chasse l'autre, après Hercule, voici Taras Boulba !
Et moi qui croyait que c'était réellement un personnage historique…
Heureux homme que cet auteur pas si antique qui d'une nation cosaque bien réelle a imaginé un héros épique dont le nom résonne toujours d'une vérité historique.
Et quelle plume les amis, quel panache, quelle envolée lyrique surtout au moment des combats, j'en suis encore toute frissonnante.
C'est un chant, truculent et poétique, à la gloire de la Russie, de la religion orthodoxe et de la vraie camaraderie qui est le coeur de la tradition cosaque telle qu'elle a été transmise au fil des ballades des anciens.
Entre gouaillerie et beuverie, le cosaque est un chevalier digne des temps anciens, proche des vikings dans son approche guerrière et de la même trempe que les templiers dans la protection de sa foi. Ivre de vin, d'eau-de-vie, de chants et de danses quand il se pose ; ivre de sang et de gloire quand il combat ; et quand il meurt, c'est sans un cri, juste un mot pour sa mère Russie.

Une découverte et un coup de coeur que cette lecture qui nous plonge littéralement dans l'âme slave, exubérante, violente, fidèle et profondément attachée à son pays.
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