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Critique de phidaque


On s'y attache vite à ce sale gamin qui donne des coups de poings dans la vie. Un père qui meurt trop tôt, un beau-père transparent, dans ces conditions à qui prouver qu'on existe ? Ce n'est pas pour rien que le héros de « Je fais ce qui me plaît » s'appelle Hector, héros de la mythologie grecque et maintenant héros de la mythologie normande. Et homme à femmes, en plus ! On sent bien qu'Oedipe est encore à l'oeuvre et qu'il est prêt à tout pour garder sa mère comme il est prêt à tout pour conquérir Alma, la femme qui l'arrachera aux liens maternels. Finalement c'est Denise avec ses 45 tours sous le bras qui attendra tranquillement que monsieur finisse de s'agiter pour lui faire écouter « encore moins la femme de Nestor, non c'est la femme d'Hector » de Brassens, figure paternelle s'il en est ! Il y a du Truffaut dans l'air, il y a du Antoine Doinel et ses 400 coups dans ce roman qui se lit comme on a les yeux scotchés à l'écran de cinéma. Comment le héros va-t-il s'en sortir ? Heureusement, à la fin « Hector mue » ! Une écriture de vacances, à lire sur une plage, normande ou australienne, un oeil sur les belles blondes qui passent au risque de se voir entraîner dans des histoires mythologiques !
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