AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ignifuge


La lecture de ce premier tome des "Chroniques de Nicci" a été motivée par une question assez simple : Comment l'auteur pourrait-il apporter quelque chose de nouveau à cet univers que les lecteurs de L'Epée de vérité ne connaissent pas déjà ? Par l'exploration des terres inconnues de l'ancien monde ? En faisant que le héros doive sauver l'humanité (encore une fois) ? Il faut admettre qu'avec la prophétie de Rouge, Nicci reprend simplement le rôle qu'avait Richard dans L'Epée de vérité, celui de sauveur-se (vous l'aurez compris).
Mais l'un point positif qu'il ne faut pas enlever à l'auteur est son style d'écriture qui est toujours aussi fluide et prenant. Je me suis facilement laissée transporter dans l'histoire. Toutefois, bien que le début du roman soit une suite de péripéties haletantes, j'ai trouvé que le démarrage était assez lent et que l'auteur gardait (une fois encore) les éléments intéressants pour les 100-150 dernières pages. Et c'est justement ces éléments là qui m'incitent à lire le 2e tome des Chroniques de Nicci (quand il sera publié). J'ai également aimé découvrir les "magiciens autodidactes" et l'auteur approfondit assez bien les problèmes que peuvent provoquer ces magiciens qui sont coupés d'une formation adéquate.
Par contre, ce qui m'a un peu manqué dans l'histoire est un fil conducteur semblable à ceux des premiers tomes de L'Epée de vérité, une "leçon du sorcier" qui chapeaute l'histoire. J'aurais également aimé que le peuple des Selka ait plus de place dans l'histoire, que l'auteur leur consacre quelques chapitres supplémentaires (au détriments d'autres chapitres). de plus, certaines créatures ou certains lieux m'ont un peu trop rappelé notre Terre. En me basant sur la série précédente, je m'attendais à plus d'éléments sortant de l'ordinaire. le dernier point qui m'a dérangé est la répétition (excessive) de certains propos, notamment lorsque Nicci explique qu'elle est devenue une ambassadrice de Richard à cause de l'amour qu'elle lui porte et le discours de paix que Nicci et Nathan doivent transmettre aux peuples inconnus.
Après avoir fini ce roman, une note de satisfaction et un soupçon de curiosité me sont toutefois restés. Donc, dans son ensemble, La maîtresse de la mort est un roman que j'ai apprécié.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}