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Critique de lecassin


« Obélix et compagnie », 1976, vingt-troisième tome sur vingt-quatre de la série avec Goscinny à la plume et Uderzo au dessin. Il faudra attendre 1979 avant de pouvoir lire le dernier… Après, c'est une autre histoire…

La relève arrive au camp de Babaorum, à point nommé. C'est l'anniversaire d'Obélix. Ajoutons à cela que le nouveau Centurion Absolumentexclus est bien décidé à mâter le « Gaulois réfractaire »… Ces Romains tous neufs seront le cadeau d'anniversaire : le village s'est mis d'accord pour le laisser tout seul comme un grand (j'ai pas dit comme un gros !) s'occuper de cette nouvelle garnison…

Et si le capitalisme était né, contrairement à ce que nous racontent nos énarques actuels, à la N.E.A. (Nouvelle Ecole d'Affranchis) qu'a assidument fréquentée Caïus Saugrenus, un jeune et élégant néarque « un jeune blanc bec sans aucune expérience » …
Sur ses conseils, Obelix se lancera dans la production industrielle de menhirs : production, publicité, promotion, concurrence, surproduction, déflation, dévaluation… Tout ça pourrait bien se terminer par des baffes… Tout ça se terminera par des baffes ; et un banquet, comme d'habitude, pour célébrer le retour à la « normale »…

Un épisode qui aurait pu être sous-titré : la loi du marché expliquée aux enfants. A moins que ce ne soit : la loi du marché expliquée aux adultes qui croient aux mirages… et toujours un grand plaisir de relire à l'âge adulte ce qui m'a bien fait marrer à l'adolescence ; sans toujours avoir apprécié la satire de l'époque.
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