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Critique de umezzu


J'avais encore en stock un roman de Maurice Gouiran que je n'avais pas lu. La disparition des éditions Jigal m'a amené à le ressortir et à en entamer la lecture.

L'intrigue tourne autour d'une guerre pour le (juteux) contrôle des cliniques, un sujet peut-être plus dans l'actualité en 2014, lors de la parution du livre, que maintenant. Comme on est à Marseille, les cadavres des acteurs de ce business finissent grillés dans des coffres de voitures. Aujourd'hui, notre attention s'est plutôt focalisée avec les Fossoyeurs de Vincent Castanet sur les conditions de vie honteuses facturées au prix fort à nos anciens par de grands groupes privés dans des EHPAD transformés en machines à cash...

Gouiran ajoute aux bisbilles financières entre médecins et propriétaires, la détresse des patients d'une espèce de Clinique du sport confrontés à une maladie nosocomiale qui leur vrille le corps depuis leur opération. Un scandale qui a tardé à être jugé et qui était certainement plus dans la tête des lecteurs en 2014 qu'aujourd'hui.

Gouiran se contente donc de jouer sur l'actualité de l'époque, en y ajoutant sa touche, avec son Clovis, reporter – berger – amant insatiable, en lien tout à fois avec la fliquette qui mène l'enquête et l'assistante d'un ponte marseillais disparu. Entre ses deux conquêtes, qui l'obligent à jongler avec son emploi du temps, et les lents progrès de l'enquête, Clovis devra y mettre du sien pour faire apparaître la vérité.

Les meilleurs romans de Maurice Gouiran sont ceux où il entremêle l'Histoire et le contexte marseillais qui lui est cher. Lorsqu'il part dans ce ce genre de roman contemporain, l'intérêt est bien plus limité.
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