Jack a perdu ses parents, et vit depuis chez son oncle et sa tante, en compagnie d'un chien (très grand chasseur de lapins). Il s'ennuie à faire des promenades familiales, jusqu'à ce qu'il découvre, dans le grenier, un grand livre vert qui n'est autre qu'un livre de magie. C'est le début des aventures et des bons, ou mauvais tours, joués par le jeune garçon, notamment à son oncle et sa tante...
Ce qui m'a d'abord fait de l'oeil, à la découverte de cette couverture, c'est de voir que l'histoire de
Robert Graves - que je ne connaissais pas du tout - était illustrée par
Maurice Sendak, gage habituel, pour moi, de lecture intéressante. Mais j'aurais pu me tromper, puisqu'il n'y est qu'illustrateur.
A la fermeture de ce grand livre vert, qui renferme l'histoire du Grand livre vert, je confirme que j'ai eu raison de m'intéresser à celle-ci, car elle est certes, "vraiment très bien illustrée" - dixit mon fils -, et le charme graphique de
Sendak opère encore une fois, mais elle est en plus très drôle, mêlant habilement merveilleux magique et réalisme on ne peut plus banal. le petit Jack, qui cherche simplement à égayer son quotidien, est attachant, et possède une certaine profondeur, loin du manichéisme des protagonistes des livres jeunesse ayant encore souvent cours à l'époque de la publication, en 1962.
Mon fils, tout comme moi, avons donc grandement apprécié notre lecture, avec une histoire qui n'a, à mon sens, pas vieilli d'un pouce. Nous en sommes déjà, d'ailleurs, à plusieurs relectures.
Je remercie les éditions MeMo et Babelio de nous en avoir permis la découverte.