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Critique de Presence


C'est déjà le troisième tome des aventures de notre hors-la-loi balafré préféré (après "A face full of violence" & "Guns of vengeance"). Et cette fois, DC comic a réussi à mettre la main sur pas moins que Jordi Bernet (l'illustrateur de Torpedo : Intégrale) pour 3 des épisodes de ce tome (numéros 13 à 18 de la série mensuelle). Il illustre l'histoire qui raconte les origines de Jonah Hex : ses relations avec son père après la mort de sa mère (1 séjour dans une fosse à purin + 1 abandon à une tribu apache), son premier amour, la trahison par son frère de sang, l'origine de son défigurement... ces dessins sont une leçon d'efficacité et tire l'histoire vers le haut malgré les clichés qui la parsèment.

La suite ne lui laisse pas beaucoup plus de répit. Phil Noto illustre 2 épisodes introduisant un nouveau personnage : Tallulah Black (sorte de pendant féminin de Jonah Hex, avec une origine également emplie de souffrances et de sévices). Cette rencontre sort de l'ordinaire du héros et apporte un vent de fraîcheur et même d'émotion (pas trop, rassurez-vous).

La dernière histoire est illustrée par Val Semeiks, un vétéran. Elle nous permet de découvrir que Jonah Hex n'est pas infaillible, qu'il commet des boulettes et que les conséquences de ses erreurs de jugements ont tendance à être du genre qui ne se répare pas.

Comme les 2 précédents tomes, celui-ci contient des histoires qui sont dans la droite lignée des westerns spaghetti et qui constituent une lecture divertissante. Même si elles ne révolutionnent pas le genre, elles contiennent assez d'originalité pour retenir l'attention et nous faire passer un bon moment. Pour information, le tome suivant s'intitule "Only the good die young".
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