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Critique de florencem
Ma lecture du tome un remonte à presque deux ans maintenant, et même si j'en gardais un bon souvenir, je me dis que le fait d'avoir repoussé la lecture de la suite était probablement mon subconscient qui essayait de faire passer un message… Et j'aurais dû l'écouter, car je me suis ennuyée du début à la fin avec le monde des démons. Je vais donc arrêter l'aventure ici et vu ce que j'ai lu du tome trois, je pense que c'est une bonne chose.
Les choses n'ont pas vraiment bien commencé dans le sens où mis à part Tash et Catherine, je n'avais plus aucun souvenir des autres personnages. J'ai donc eu l'impression d'être catapulté dans un monde totalement inconnu ce qui n'a pas aidé. J'ai fini après un bon tiers par retrouver tous mes repères, mais le reste du récit n'a pas amélioré les choses.
Pour moi, il ne se passe rien. le tome deux est une fuite continue qui donne des petites miettes pour la suite et fin de la saga, mais sans donner quelque chose de solide à se mettre sous la dent. Seuls les passages de Tash dans le monde des démons relèvent le niveau. Il y a clairement quelque chose dans ses découvertes qui risque de tout faire basculer. Je ne serai pas là pour le « voir » mais je suis certaine que cela apportera une autre dynamique à la trilogie. March et Edyon étaient très mignons à voir durant le tome deux. Je ne peux pas enlever cela au roman non plus. Mais là encore, j'ai eu l'impression de retrouver les mêmes péripéties que dans le premier tome. Et il y avait ce sentiment de « je fais trainer les choses » alors que l'inévitable va arriver. En ce qui concerne Ambrose et Catherine… mon dieu… je ne compte plus le nombre de fois que j'ai levé les yeux au ciel…
Comment créer des personnages aussi caricaturaux et mauvais ? Je me pose vraiment la question. Ambrose est le monsieur parfait sous tout rapport, mais qui boude dès que quelque chose ne lui convient pas. Un chevalier hors pair le gamin… Il ne cesse de geindre et de rabâcher les mêmes choses durant tout le roman : je vous aime, vous me faites souffrir, j'ai perdu ma soeur et mon frère, je suis malheureux, je vais partir… Pfff… J'avais une envie de lui mettre des baffes, je ne vous raconte même pas. Il est manipulateur, égoïste et toxique. Et Catherine… Je crois que le pire, c'est que l'auteur essaye de nous vendre le personnage comme une femme moderne, intelligente, essayant de faire sa place dans un monde brutal et patriarchal. Mais la nénette sous ces airs de miss parfaite enchaîne les boulettes : je flirte avec le chevalier alors que je suis censée être mariée au prince, je prends de la fumée alors que je sais que c'est une drogue addictive, je n'écoute personne, je fanfaronne… Et quand elle est avec Ambrose, on dirait une adolescente bourrée d'hormones. Ou comment desservir complètement un personnage fort… Elle aurait dû être dans la finesse, la discrétion. On en voit un peu l'ébauche durant le procès, mais là encore, il n'y a pas une exploitation aboutie de son rôle.
Aucun attachement aux personnages, une intrigue avec trop peu d'action et une impression de je tire sur la corde. La fin ne sauve pas vraiment le reste car pour moi, clairement, elle aurait dû arriver au milieu du tome et qu'ensuite nous nous concentrions plus sur tous les enjeux politiques et les démons plutôt que sur les romances qui n'ont au final aucun intérêt.
Ma crainte maintenant, c'est que j'ai très envie de commencer Half Bad, l'autre saga de Sally Green. J'ai vu l'adaptation de Netflix : The bastard son and the devil himself et j'ai adoré… Mais, j'ai un peu peur d'être déçue par le support papier. Affaire à suivre donc…
Les choses n'ont pas vraiment bien commencé dans le sens où mis à part Tash et Catherine, je n'avais plus aucun souvenir des autres personnages. J'ai donc eu l'impression d'être catapulté dans un monde totalement inconnu ce qui n'a pas aidé. J'ai fini après un bon tiers par retrouver tous mes repères, mais le reste du récit n'a pas amélioré les choses.
Pour moi, il ne se passe rien. le tome deux est une fuite continue qui donne des petites miettes pour la suite et fin de la saga, mais sans donner quelque chose de solide à se mettre sous la dent. Seuls les passages de Tash dans le monde des démons relèvent le niveau. Il y a clairement quelque chose dans ses découvertes qui risque de tout faire basculer. Je ne serai pas là pour le « voir » mais je suis certaine que cela apportera une autre dynamique à la trilogie. March et Edyon étaient très mignons à voir durant le tome deux. Je ne peux pas enlever cela au roman non plus. Mais là encore, j'ai eu l'impression de retrouver les mêmes péripéties que dans le premier tome. Et il y avait ce sentiment de « je fais trainer les choses » alors que l'inévitable va arriver. En ce qui concerne Ambrose et Catherine… mon dieu… je ne compte plus le nombre de fois que j'ai levé les yeux au ciel…
Comment créer des personnages aussi caricaturaux et mauvais ? Je me pose vraiment la question. Ambrose est le monsieur parfait sous tout rapport, mais qui boude dès que quelque chose ne lui convient pas. Un chevalier hors pair le gamin… Il ne cesse de geindre et de rabâcher les mêmes choses durant tout le roman : je vous aime, vous me faites souffrir, j'ai perdu ma soeur et mon frère, je suis malheureux, je vais partir… Pfff… J'avais une envie de lui mettre des baffes, je ne vous raconte même pas. Il est manipulateur, égoïste et toxique. Et Catherine… Je crois que le pire, c'est que l'auteur essaye de nous vendre le personnage comme une femme moderne, intelligente, essayant de faire sa place dans un monde brutal et patriarchal. Mais la nénette sous ces airs de miss parfaite enchaîne les boulettes : je flirte avec le chevalier alors que je suis censée être mariée au prince, je prends de la fumée alors que je sais que c'est une drogue addictive, je n'écoute personne, je fanfaronne… Et quand elle est avec Ambrose, on dirait une adolescente bourrée d'hormones. Ou comment desservir complètement un personnage fort… Elle aurait dû être dans la finesse, la discrétion. On en voit un peu l'ébauche durant le procès, mais là encore, il n'y a pas une exploitation aboutie de son rôle.
Aucun attachement aux personnages, une intrigue avec trop peu d'action et une impression de je tire sur la corde. La fin ne sauve pas vraiment le reste car pour moi, clairement, elle aurait dû arriver au milieu du tome et qu'ensuite nous nous concentrions plus sur tous les enjeux politiques et les démons plutôt que sur les romances qui n'ont au final aucun intérêt.
Ma crainte maintenant, c'est que j'ai très envie de commencer Half Bad, l'autre saga de Sally Green. J'ai vu l'adaptation de Netflix : The bastard son and the devil himself et j'ai adoré… Mais, j'ai un peu peur d'être déçue par le support papier. Affaire à suivre donc…
