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Critique de isa-vp


isa-vp
19 septembre 2019
Ce roman de Seth GREENLAND, dont l'histoire se passe en 2012, est construit comme une pyramide.
D'abord il y a la base ; elle est invisible mais elle soutient tout l'édifice. On y retrouve les origines juives russes de la famille Gladstone, immigrée aux Etats-Unis en 1920 et son ascension fulgurante avec la construction d'un empire immobilier à New York. Les caractères évoluent au fil des générations, du volontarisme du grand-père, à l'ambition du père pour finalement devenir une assurance pleine de suffisance de la part des cousins Jay et Franklin.
Puis apparaît l'édifice lui-même, étincelant de réussite, avec les ambitions et les grands projets de chacun : l'équipe de basket de Jay, les casinos de Franklin et surtout, leur volonté de toujours posséder plus.
C'est après une longue première partie et une fête de la Pâques juive particulièrement désastreuse pour la famille Gladstone, que le bel édifice va se lézarder et s'effondrer comme un château de cartes.
J'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire de réussite sociale sur fond de racisme et d'antisémitisme qui m'a paru bien éloignée de la vie réelle des Américains. Je me suis crue dans une série télévisée que l'on regarde sans passion mais avec un certain voyeurisme, et les longues descriptions de réceptions fastueuses, de tractations financières ou d'états d'âme de fortunés n'ont jamais réussi à accrocher mon attention.
Les personnages sont assez caricaturaux et la chute qui les guette pourrait à la fois faire trembler des magnats de l'immobilier, comme réjouir ceux qui les envient. Personnellement, je les ai regardés perdre leurs privilèges sans éprouver une once d'empathie.
Le style est agréable, l'écriture bien maîtrisée et j'ai lu ce roman avec facilité et une certaine curiosité, mais il n'est jamais parvenu à éveiller vraiment mon intérêt.
Merci à lecteurs.com pour ce livre.
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