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Critique de svecs


Parmi les bandes dessinées que je compterais parmi mes plaisirs coupables, ce piège aux 100.000 dards figure en bonne place. Bernard Prince fait partie de ces classiques de la bande dessinée franco-belge. Portée par le dessin efficace d'Hermann dans un premier temps (ce tome fait partie des tomes tardifs dessinés par Dany) et les scénarios solides de Greg, elle se caractérise par une certaine modernité dans le storytelling, n'hésitant pas à oser des intrigues rompant avec l'iamgerie du héros habituel. Des tomes comme l'Oasis en Flammes ou La Fournaise des Damnés annoncent une bande dessinée plus adulte, plus rude.
Dans cet épisode, Bernard Prince est bloqué à quai dans un pays africain imaginaire particulièrement instable. Il se porte volonatire pour secourir une famille fuyant les rebelles. Tous les ingrédients d'un récit d'aventure de série B sont bien présents et Greg s'en donne à coeur joie, multipliant les rebondissements. Il ne manque presqu'aucun poncif, à tel point que son scénario en devient quasi parodique à mes yeux. Il comporte cette outrance calculée de l'auteur conscient des limites de sa formule et qui décide de pousser le curseur.
On pourra toujours légitimement trouver que la vision de l'Afrique reste très colonialiste et à la llimite du racisme primaire. Mais le propos n'est pas là. Cet album est une série B survitaminée, complètement invraisemblable mais délicieusement jouissive. On est loin du réalisme d'Histoire sans Héros que ce même Dany avait illiustré quelques annéesauparavant. Cet album est en même quelque part l'antithèse. Et c'est parce qu'il est sans vergogne qui'il reste pour moi une vraie madeleine.
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