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Critique de Agillian


Nous retrouvons nos jeunes apprentis arpenteurs à l'endroit où nous les avions quittés à la fin du tome 1, quelques heures seulement après qu'ils ont réussi à réactiver le bouclier de Mageronce. La pauvre Dælphine souffre de sévères séquelles de son combat, Jona ne se rappelle rien de sa transe et de l'étrange appel qui a suivi, et leurs compagnons sont sous le choc autant qu'ils sont reconnaissants d'être en vie.
Des personnes complotent contre Mageronce, c'est maintenant certain. S'agit-il de l'Enclave qui retient toujours Vargaï et Vohn prisonniers ? Mystère, mais une choses est sûre : ces gens sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, même risquer la vie de centaines d'enfants et lâcher les chimères sur Gonelore.

Un tome 2 à la hauteur de son prédécesseur, qui présente les mêmes qualités mais aussi les mêmes défauts.
Les personnages sont toujours aussi attachants, subtils et travaillés et Grimbert prend soins de les détaillés efficacement et de manière très parlante, si bien qu'il est facile de situer même les personnages de second plan qui n'interviennent que rarement. Après nous en avoir dit beaucoup dans le tome 1 sur la personnalité et l'histoire de notre quintette et de leur professeur, l'on en apprend ici davantage sur d'autres personnages, certains professeurs mais aussi les maguistres nouvellement arrivés. L'intrigue et les relations entre les personnages en sont d'autant plus étoffées et subtiles, et ce qui reste à savoir -notamment sur Jonas et les chiffonniers- catalyse un suspens certain.
Beaucoup de questions trouvent leurs réponses et beaucoup d'autres sont posées dans le second tome de cette intrigue savamment construite. Néanmoins le rythme est assez inégal et certains passages traînent un peu en longueur ; heureusement les changements de point de vue à chaque chapitre permettent de dynamiser un peu tout ça. Comme dans le tome 1, le dernier quart du roman connaît une accélération fulgurante -ellipse temporelle aidant- et je n'ai plus pu m'en détacher avant d'avoir tourné la toute dernière page.
Je déplore un peu que l'on reste autant focaliser sur les arpenteurs et il est vrai que j'aurais trouvé plaisant de prendre un peu de recul pour en apprendre plus sur Gonelore en général, je verrai si mon appétit est satisfait dans le tome 3 !

En tout cas, nous avons là de la bonne fantasy et un univers riche et original, comme nous y a habitué monsieur Pierre Grimbert.
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