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Critique de Verdorie


En 1808, Jacob Grimm envoyait le conte "Rumpelstilzchen" à la fille d'un de ses amis...
Rumpelstilz était le nom d'un lutin malveillant mais désignait, dans la croyance populaire allemande, aussi un "Schtrumpelstelzchen", autrement dit : un nain sur de courtes jambes. On croyait alors également que ces "petits gens" (kleine Menschen) exprimaient leur colère (d'être différent) par des actes de méchanceté pour compenser leur défaillance physique...

Parce que ce n'est pas par grandeur d'âme que le lutin va aider la fille du meunier à transformer la paille en or, mais bien pour essayer, plus tard, de s'approprier de ce qu'une mère chérit le plus...son enfant !

Ce conte qui parle encore de l'avidité et la soif de richesses, ainsi que de la condition de la femme (en tant que simple monnaie d'échange entre le père-meunier et le roi à qui il manque une jolie (!) épouse) a été maintes fois adapté sous des noms et titres aussi divers que Tracassin, Barbichu, Bibamboulor, Outroupistache, Gargouilligouilla, Broumpristoche... ou Grigrigredinmenufretin.

C'est l'adaptation, en 1986, par l'illustrateur américain de livres pour la jeunesse, Paul Zelinsky, que je racontais avec bonheur, ô combien de fois, aux enfants de 9 à 11 ans...
L'album présente de très belles illustrations aux dominants (évidemment) jaune d'or qui se rapprochent des peintures de la Renaissance italienne. L'observation des détails dans l'habillement des personnages et l'architecture du palais royal confirme que Zelinsky s'en est largement inspiré.

Et ces dessins siéent particulièrement bien
à l'histoire d'une reine et Grigrigredinmenufretin !
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