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Critique de christinebeausson


Une envie de découvrir ce premier roman d'une auteure suédoise qui se passe sur l'île de Gotland.
Telle était ma motivation profonde pour postuler à une soirée spéciale chez Babelio pour la remise du Prix Bête Noire des libraires en compagnie de l'auteur ou l'autrice qui le remportera.
J'avoue donc les raisons profondes de cette inscription.
« La fille renard » titre suédois « dödssynden », péché mortel, nous dit megoogletraduction.
Bien sûr, comme d'habitude, c'est le mystère du marketing … la fille renard est plus vendeur ?

Un lieu , l'île de Gotland, l'île suédoise entre les côtes de la Suède et de la Lettonie, perdue dans la mer baltique.
Des personnages principaux,
L'enquêtrice Sanna, fracassée par son histoire personnelle, avec des moments d'absence où elle se replie sur elle même et sur son chagrin,
Sa nouvelle collègue Eir, mutée contre son gré dans cette île isolée, avec un passé plutôt trouble, accompagnée par sa frangine ayant des antécédents pas très reluisants.
Un scénario classique, des meurtres plutôt très sanglants, des disparitions plutôt mystérieuses, et comme dans tous romans scandinaves, le passé explique le présent.

C'est bien écrit, l'écriture est fluide et bien maîtrisée, elle réserve quelque surprise, une fuite « entre les chablis » (1) ?
Le roman a son propre rythme même si tout ne pas très vite, on avance et on comprend petit à petit ce qui amène le drame.
Un bon polar, pas vraiment novateur, mais c'est un premier roman et je retournerai avec plaisir faire un tour à Gotland.

Pour ma part, entre les quatre finalistes pour le prix Bête noire, « la fille renard » sera mon vainqueur … affaire à suivre !

(1)
Un chablis est, au sens restreint, un arbre un déraciné (mais ses racines restant en connexion avec le sol, ce qui lui permet de garder une certaine activité au cours de la saison de végétation)a pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture, mauvais enracinement), ou sous l'action de différents agents naturels (vent, foudre, orage, pluie, neige, chute d'un autre arbre) ou encore par action anthropique (mauvaise exploitation sylvicole). Par extension, le chablis désigne « l'ensemble formé du système racinaire d'un tel arbre et de la partie de substrat arrachée lors de la chute. Par extension encore, la cavité correspondante créée au sol ».
Par emploi collectif du terme, un chablis est un ensemble d'arbres ainsi déracinés accidentellement (le plus souvent par des vents violents) et jonchant le sol.
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