Je voulais lire "
Kiffe kiffe demain", le premier roman de
Faïza Guène. Mais je suis tombé sur "
Un homme, ça ne pleure pas". le héros du livre est l'unique fils d'un couple beur qui a eu aussi deux filles. le père est réservé et intelligent. Au contraire, la mère est expansive, surprotectrice, abusive; elle est la gardienne acharnée des traditions. La soeur aînée, Dounia, ne supportant pas la tutelle parentale, finit par rompre avec ses parents, alors que la cadette suit la voie traditionnelle. le garçon, lui, ménage comme il peut la chèvre et le chou. Il a pu faire de bonnes études pour devenir prof. Son père le charge de retrouver Dounia en vue de retrouvailles, car sa vie est en danger (il a eu un grave AVC).
L'écriture de
Faiza Guène est efficace, avec souvent des clichés. Dans ce roman, on trouve de tout: une présentation (qui se révèle un peu ambigüe...) des mentalités maghrébines, beaucoup d'autodérision, mais aussi un tableau acidulé du système scolaire. Ce qui m'a surtout frappé, c'est une très vive critique de la laïcité à la française. Ce livre me semble un peu trop attrape-tout, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est vif et facile agréable à lire.
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