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Critique de Kryan


"On n'oublie jamais la voix du père : c'est un bruit perpétuellement cousu au coeur. J'ai posé mes joues sur le sol pour refroidir ma tête gonflée de bruits, et il m'a semblé que tout mon corps se déchirait dans ma poitrine."

La lumière du jardin, les livres jetés sur la table, l'arrondi d'un crayon, de toute urgence, le pont émeraude, être absente du monde, un immeuble orange, une arrogance certaine, des murs gris décrépis, la saison sèche, les pièces de monnaie économisées, des serpents de terre, brasser du vent, un verre d'eau et du silence, un sac de noeuds, un départ discret le soir, rouge de boue, l'exploitation du manganèse, un toast au saumon, la folie qui éclate, une allée de gravier, la fascination pour une vie étrange, l'odeur du pain et du karité, une colère d'ivrogne, les cadeaux de Noël, des éclats de rires, un regard bleu vert, un petit carnet, une voix d'orage, le fauteuil de mamie, la main dans la poussière, une procédure nécessaire, un chemin d'ombres...

Un très grand merci à Lecteurs.com, et aux Éditions Grasset (avec des collections pleines de richesses littéraires) pour ce premier roman primé, prenant, secret, vulnérable de Ève Guerra sur cette mort symbolique et réelle et sur ces conséquences.

Être écrivain.
Être libre.
Ne rien devoir à personne.
Préférer la fiction à la vie elle-même.
Être parfois abandonnée par les mots.
Être incapable de dire la vérité.
Se sentir inconsolable pour toujours.
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