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Critique de cynthia6344a17a
Ce recueil de poésie de François Guerrette esquisse l'héritage noir du passé et du présent d'une nation. L'auteur nous livre un décor du monde et de son histoire douloureuse en surplomb : guerres incessantes, tort fait aux femmes, réchauffement climatique, etc. On n'y dépeint pas une époque en particulier; la période couverte correspond plutôt à la somme des douleurs et des erreurs humaines, énumérées comme preuves d'un passé perpétuel.
Pour construire ce décor omniprésent sont utilisées des images, souvent liées à des événements marquants de l'histoire, qui connotent la honte, la déchéance et la précarité de l'avenir dans l'esprit du lecteur : « le temps passe et pourtant rien n'a changé depuis Galilée Moïse Maurice Richard le réel est rapide comme une agression dans le noir qui s'étend nous sommes perdus » (Guerrette, 2014, p. 60). Par ailleurs, l'insertion de vieilles photographies en noir et blanc réitère le caractère cyclique de notre histoire et donnent au monde une couleur universelle. Elles permettent aussi de faire (re)vivre la mémoire de ceux qui ont osé et payé de leurs actions engagées.
Le décor nous plonge dans le gouffre menaçant dans lequel nous nous enfonçons. La lectrice que je suis, chavirée, voulait en sortir avec le souhait ardent d'agir pour préserver la mémoire collective. La trame historique, bien illustrée par les éléments du décor, a nourri chez moi l'espoir de voir jaillir cette lumière, celle des étoiles et de la parole, qui est souvent près de s'éteindre dans le texte.
Pour construire ce décor omniprésent sont utilisées des images, souvent liées à des événements marquants de l'histoire, qui connotent la honte, la déchéance et la précarité de l'avenir dans l'esprit du lecteur : « le temps passe et pourtant rien n'a changé depuis Galilée Moïse Maurice Richard le réel est rapide comme une agression dans le noir qui s'étend nous sommes perdus » (Guerrette, 2014, p. 60). Par ailleurs, l'insertion de vieilles photographies en noir et blanc réitère le caractère cyclique de notre histoire et donnent au monde une couleur universelle. Elles permettent aussi de faire (re)vivre la mémoire de ceux qui ont osé et payé de leurs actions engagées.
Le décor nous plonge dans le gouffre menaçant dans lequel nous nous enfonçons. La lectrice que je suis, chavirée, voulait en sortir avec le souhait ardent d'agir pour préserver la mémoire collective. La trame historique, bien illustrée par les éléments du décor, a nourri chez moi l'espoir de voir jaillir cette lumière, celle des étoiles et de la parole, qui est souvent près de s'éteindre dans le texte.
