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Critique de Vielivre


Merci aux édtions Livre de Poche ! Merci Babelio !
Plongez dans le monde du football avec Olivier Guez ! L'Éloge de l'esquive vous amène au Brésil, la terre du football.
Olivier Guez traite dans cet essai de l'art brésilien par excellence.
Il débute son essai par une rétrospective de l'homme qui fut l'ombre de Pelé mais qui marqua l'esprit du football : Garrincha, le dribbleur incontournable du Botafogo, l'homme aux jambes arquées.
Il remonte à la création de ce pays, cette « identité hybride » qui doit beaucoup « à l'Afrique et à ses africains ». Ce mélange indiens, africains, portugais fait la force mais aussi l'ambiguïté de ce pays. « Au Brésil, l'ambiguïté est une valeur positive parce que notre histoire est une succession d'équivoques ».
L'esclavage n'est aboli qu'en 1888 et la liberté des esclaves ne se fait pas sans peine. Rien ne leur est octroyé. « L'abolition enracine l'inégalité », apparait alors le malandro, l'homme qui contourne, qui esquive les lois. On le retrouve partout, « mi canaille, mi dandy ».
Au Brésil, au foot, le « milieu d'origine et la couleur de ta peau n'ont plus d'importance ». le combat se fait sur le terrain, se fait par les dribbles. On affronte son adversaire par l'esquive, par le détour mais toujours sans contact. « Grâce à leur corps,..les descendants d'esclaves ont pu réussir ».
Olivier Guez a choisi le foot, sa passion. Son message pourrait être celui-ci : l'intégration d'une minorité peut se faire par le sport et le Brésil en est un bon exemple.
Il sait captiver le lecteur, même un lecteur qui ne porte pas un grand intérêt au football.
A lire !
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