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Critique de Eroblin


D'ordinaire, je n'aime pas trop les histoires de retrouvailles entre des amants qui se sont quittés en se déchirant. Ce qui est le cas ici puisque Lola a laissé en vrac (dans tous les sens du terme) Denys Somerton six ans auparavant alors qu'il tenait à l'épouser. Car où a-t-on vu que des comtes épousaient des danseuses ? C'était ce que c'était dit Lola qui avait préféré rompre plutôt que d'entraîner son jeune amant dans une union malheureuse. Et la voilà de retour à Londres, associée à parts égales avec Denys, prête à diriger elle aussi le théâtre. Et, pour une fois, j'ai bien aimé l'histoire de ces deux amants qui voient rejaillir leurs flammes dès qu'ils se regardent. Il y a une certaine élégance chez les deux personnages : chez Denys qui, d'abord en colère de devoir travailler avec celle qui lui a brisé le coeur, lui pardonne quand il entend les raisons de leur rupture et qui s'efforce ensuite de la traiter en amie et égale ; chez Lola ensuite qui, malgré l'amour qu'elle éprouve encore pour lui, est prête à se sacrifier de nouveau pour lui éviter d'être rejeté par sa famille et son milieu social. Les différences sociales sont d'ailleurs bien décrites dans ce roman, notamment quand Lola se rend, sans le savoir, à une exposition florale où elle se retrouve nez à nez avec la famille et les amis de Denys, c'est une scène à la fois cruelle et tellement vraie qu'on se prend à ressentir de la compassion pour notre belle héroïne. A part la fin un peu guimauve, le roman est plaisant à lire.
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