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Critique de Sharon


J'ai lu ce livre, je l'ai aimé, j'ai trouvé certains passages très drôles, d'autres très émouvants, j'ai continué en lisant et en chroniquant les suites (sauf le tome 3, que je ne chroniquerai pas, chroniquer tout ce que l'on lit n'est pas une obligation).
Après la version courte et sèche, voici la version développée, qui ne sera sans doute pas très différente des autres chroniques publiées sur ce livre (je ne les ai pas lues, ce n'est pas pour cela que je pense être très originale). J'ai pensé, en lisant ce livre, à Buffy contre les vampires, forcément. Elvira, comme Buffy, est une tueuse de vampire. Attention, pas n'importe lesquels ! Aux Etats-Unis, les vampires ont le choix : s'ils sont référencés, et portent un collier destinées à mettre fin définitivement à leurs jours au cas où ils attaqueraient un être humain, il est impossible de les chasser. En revanche, s'ils ont refusé ce référencement, les chasseurs de prime peuvent les tuer. C'est simple, et Elvira a repris ainsi le métier de son père, chasseur de primes tué dans l'exercice de ses fonctions. Problème : non, elle n'a pas peur des vampires, elle est encore mineure et n'a pas encore le droit de travailler, ce qui, bien entendu, ne l'empêche pas de le faire. Qui sauverait, sinon, la vie de jeune fille en détresse qui ont été séduite sans le savoir par un beau vampire ? Personne.

Dit ainsi, tout semble simple. Ce n'est pas vraiment le cas. Elvira est un peu borderline, surtout depuis la mort, un an plus tôt, de son meilleur ami Jericho (pour les circonstances précises, voir le tome 3, justement). Depuis, ce n'est pas seulement qu'elle porte sa peine, c'est qu'elle vit avec son fantôme, fantôme qui porte exactement la même tenue que le jour de sa mort. C'est vraiment un coup à réfléchir sur sa manière de se vêtir (pour la tenue, voir la couverture du tome 4) pour être sûr de ne pas se retrouver avec une tenue hautement improbable à porter pour l'éternité (mon humour n'est pas si noir que cela, je vous assure !). Elvira doit aussi faire avec deux personnes qui vont lui venir en aide et/ou lui compliquer la vie, c'est selon. Pour la première, Belinda est justement le prototype même de la gentille et naïve lycéenne - et Elvira de quasiment regretter de lui avoir sauver la vie. Pour l'autre, Ludwig est le modèle même du pré-adolescent geek, très doué pour tout ce qui touche à l'informatique et aux bandes dessinées, nettement moins en ce qui concerne les relations humaines. On ne peut pas tout avoir dans la vie.
Elvira Time est une série en quatre tomes que j'ai beaucoup appréciée. J'espère qu'il en sera de même pour ceux qui croiseront sa route.
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