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Critique de Mikasabouquine
Une excellente lecture !
Je remercie énormément Babelio et les éditions Akata pour ce service presse obtenu grâce à une masse critique.
« Run away » est un très bon roman-shojo, un régal à lire. Je l'assimile à un livre doudou réconfortant. Le genre de lecture dans laquelle on se sent bien, un petit bonbon tendre que l'on apprécie dévorer.
Ce texte a tout pour lui, il tient toutes ses promesses et même plus encore. Un sans faute.
Que vous soyez amateur/trice de romances ou de mangas (shojo plus particulièrement) cette histoire saura sans aucun doute vous combler. Moi qui aime beaucoup les deux, j'ai été tout à fait conquise.
Entre texte et illustrations, le roman est parfaitement équilibré. De plus, les deux sont joliment complémentaires.
Dans « Run away », on retrouve tous les « codes » du shojo, mais aussi toutes les qualités d'une jolie romance pour adolescents. J'ai autant eu l'impression de lire un manga qu'un roman.
Côté graphisme, j'ai beaucoup aimé le trait de Sinath. Les dessins sont expressifs, doux et précis. Mes illustrations préférées vont à Lance en tenue de sport (J'ai aimé son air déterminé).
La plume de Mathieu Guibé, quant à elle, est fluide, juste et addictive. Si le besoin suffisant de sommeil pour aller travailler ne m'avait pas obligé à rompre ma lecture, j'aurai sans aucun doute dévoré ce roman d'une seule traite.
J'ai adoré l'histoire. Une bouffée d'espoir et de fraîcheur. Mais sous ses airs de légèreté, de belles et profondes valeurs sont défendues ; l'amour (bien sûr), mais aussi l'amitié, l'altruisme, le sport, les études, la solidarité, l'entraide...etc Cependant, « Run away » est aussi une histoire dure et dramatique par moment. (L'histoire prend d'ailleurs un tournant inattendu vers la fin) (tournant qui m'a rendu anxieuse puisque nous parlons de l'un des deux auteurs de « Ashes falling for the Sky »...) On y parle de discrimination, de violences dans le milieu scolaire, de culpabilité, d'handicap, de manipulation, de méchanceté...etc de nombreuses difficultés que l'on peut rencontrer à l'adolescence sont représentées.
L'histoire de Vicky et Lance m'a beaucoup émue, j'ai été touchée par ces deux belles âmes que rien ne prédestiné, et pourtant... (Ne dis-t-on pas que les opposés s'attirent ?) Tous les oppose, même leur look. Ce que j'ai aimé, c'est que finalement leur rapprochement est presque (j'ai bien dit « presque » hein lol) surprenant, ni l'un ni l'autre ne ressent d'attirance au début du texte. Mais le destin s'est chargé pour eux de les lier. Ces deux personnages sont crédibles et attachants, tout comme leurs amis d'ailleurs (les protagonistes secondaires ne sont pas en reste). Un chouïa naïve, Vicky est pleine de bonnes intentions et fait son possible pour être bienveillante. Lance, quant à lui, est le bad boy par excellence. C'est une âme torturée et solitaire (j'ai craqué!). Mais contrairement aux apparences, il ne délaisse pas ses études pour autant. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé la brillance avec laquelle il se venge de l'un des personnages... ! (Ahah ! Bien fait !)
En conclusion, un ouvrage rafraîchissant, mignon, romantique, touchant, mais aussi sérieux et tragique. La tendresse de l'histoire et les obstacles que rencontrent les personnages forment un contraste mais aussi un équilibre qui font la force de ce récit. Car, quoi qu'il arrive, l'auteur a réussi à faire de son roman un texte positif.
Je remercie énormément Babelio et les éditions Akata pour ce service presse obtenu grâce à une masse critique.
« Run away » est un très bon roman-shojo, un régal à lire. Je l'assimile à un livre doudou réconfortant. Le genre de lecture dans laquelle on se sent bien, un petit bonbon tendre que l'on apprécie dévorer.
Ce texte a tout pour lui, il tient toutes ses promesses et même plus encore. Un sans faute.
Que vous soyez amateur/trice de romances ou de mangas (shojo plus particulièrement) cette histoire saura sans aucun doute vous combler. Moi qui aime beaucoup les deux, j'ai été tout à fait conquise.
Entre texte et illustrations, le roman est parfaitement équilibré. De plus, les deux sont joliment complémentaires.
Dans « Run away », on retrouve tous les « codes » du shojo, mais aussi toutes les qualités d'une jolie romance pour adolescents. J'ai autant eu l'impression de lire un manga qu'un roman.
Côté graphisme, j'ai beaucoup aimé le trait de Sinath. Les dessins sont expressifs, doux et précis. Mes illustrations préférées vont à Lance en tenue de sport (J'ai aimé son air déterminé).
La plume de Mathieu Guibé, quant à elle, est fluide, juste et addictive. Si le besoin suffisant de sommeil pour aller travailler ne m'avait pas obligé à rompre ma lecture, j'aurai sans aucun doute dévoré ce roman d'une seule traite.
J'ai adoré l'histoire. Une bouffée d'espoir et de fraîcheur. Mais sous ses airs de légèreté, de belles et profondes valeurs sont défendues ; l'amour (bien sûr), mais aussi l'amitié, l'altruisme, le sport, les études, la solidarité, l'entraide...etc Cependant, « Run away » est aussi une histoire dure et dramatique par moment. (L'histoire prend d'ailleurs un tournant inattendu vers la fin) (tournant qui m'a rendu anxieuse puisque nous parlons de l'un des deux auteurs de « Ashes falling for the Sky »...) On y parle de discrimination, de violences dans le milieu scolaire, de culpabilité, d'handicap, de manipulation, de méchanceté...etc de nombreuses difficultés que l'on peut rencontrer à l'adolescence sont représentées.
L'histoire de Vicky et Lance m'a beaucoup émue, j'ai été touchée par ces deux belles âmes que rien ne prédestiné, et pourtant... (Ne dis-t-on pas que les opposés s'attirent ?) Tous les oppose, même leur look. Ce que j'ai aimé, c'est que finalement leur rapprochement est presque (j'ai bien dit « presque » hein lol) surprenant, ni l'un ni l'autre ne ressent d'attirance au début du texte. Mais le destin s'est chargé pour eux de les lier. Ces deux personnages sont crédibles et attachants, tout comme leurs amis d'ailleurs (les protagonistes secondaires ne sont pas en reste). Un chouïa naïve, Vicky est pleine de bonnes intentions et fait son possible pour être bienveillante. Lance, quant à lui, est le bad boy par excellence. C'est une âme torturée et solitaire (j'ai craqué!). Mais contrairement aux apparences, il ne délaisse pas ses études pour autant. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé la brillance avec laquelle il se venge de l'un des personnages... ! (Ahah ! Bien fait !)
En conclusion, un ouvrage rafraîchissant, mignon, romantique, touchant, mais aussi sérieux et tragique. La tendresse de l'histoire et les obstacles que rencontrent les personnages forment un contraste mais aussi un équilibre qui font la force de ce récit. Car, quoi qu'il arrive, l'auteur a réussi à faire de son roman un texte positif.
