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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Didier, notre photographe, a le mal du pays. Il souhaite quitter l'Afghanistan au plus vite. Et pour cela préfère repartir seul plutôt que suivre l'équipe de Médecins Sans Frontières qui vont faire un détour pour visiter d'autres villages afghans. le voyage est mal parti avec un départ repoussé pour cause de maladie,e t pourtant Didier s'obstine à partir seul. Les malheurs, les obstacles et les malchances vont s'enchaîner jusqu'à son retour au Pakistan.

Ce troisième tome est donc centré sur Didier, qui entreprend seul le voyage de retour. Nous en lisant cela on se dit qu'il est complètement fou. Mais quel expérience cela a du être, et quel souffrance aussi. Je trouve que la psychologie est très bien rendu, cet état d'épuisement autant physique que mentale qui s'installe et qui joue avec les nerfs. Nous avons également une autre vision du pays, plus dur, plus rude et avec des personnes qui n'hésitent pas à extorquer de l'argent, qui n'ont plus le sentiment d'entraide. Au final cela représente un tableau varié, avec ses bons et ses mauvais côtés.
Dans ce tome il y a beaucoup moins de photo. du coup le témoignage est le plus souvent mis en image. On comprend que Didier ne soit plus dans le même état d'esprit, qu'il n'a plus l'envie de prendre des photos quand tout va mal. On le sent aussi à travers le texte, cette lassitude, voir par moment un peu de désespoir.
Heureusement cela se termine bien pour Didier, et les autres membres MSF rencontrés tout au long de ce reportage en Afghanistan. Quelques lignes leur sont consacrés à la fin de l'ouvrage pour nous donner de leurs nouvelles 10 ans après la mission.
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