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Critique de PetiteA2
L'ouvrage Ceux du 11e étage ou « Carnet de bord d'une famille catho en cité HLM » est le témoignage édifiant d'un père de famille, Amaury Guillem. Vous l'aurez compris, lui et sa famille se sont installés en cité, plus exactement dans les quartiers Nord de Marseille, haut lieu de trafics et de violences en tous genres, pour vivre de la joie de l'Evangile. Comment ? En témoignant de Jésus Christ au coeur de la cité, moins en parole qu'en actes d'amitié, aides diverses, don de soi, etc.
le livre a réussit le pari de ne pas idéaliser la vie que la famille mène dans la cité : oui certains jours sont difficiles, oui la cité n'est pas drôle tous les jours, mais Amaury Guillem nous invite à regarder plus haut. Et plus haut, il y a l'espérance. Les petites joies aussi, car il y en a, et elles sont pétries d'humanité. Ainsi, son témoignage est tour à tour drôle, captivant, émouvant, triste mais profondément évangélique et humble. On peut faire un parallèle, que l'auteur fait d'ailleurs, entre ce qu'ils vivent et la joie parfaite de Saint François : c'est parfois dur, on ne voit pas toujours de lumière sur notre chemin mais Dieu est là, toujours dans nos coeurs et il veille sur nous, alors « n'ayons pas peur » !
Il est également très intéressant de constater le dialogue interreligieux entre la famille catholique et les musulmans de la cité. L'auteur, au lieu de souligner leur différence et de stigmatiser l'islam perçoit leurs points de concorde et leur recherche commune d'amour divin.
Un livre facile à lire, percutant, qui montre bien qu'il n'est pas nécessaire de partir aux quatre coins du monde pour être confronté et aider les victimes de pauvreté : la pauvreté est en nous et autour de nous.
le livre a réussit le pari de ne pas idéaliser la vie que la famille mène dans la cité : oui certains jours sont difficiles, oui la cité n'est pas drôle tous les jours, mais Amaury Guillem nous invite à regarder plus haut. Et plus haut, il y a l'espérance. Les petites joies aussi, car il y en a, et elles sont pétries d'humanité. Ainsi, son témoignage est tour à tour drôle, captivant, émouvant, triste mais profondément évangélique et humble. On peut faire un parallèle, que l'auteur fait d'ailleurs, entre ce qu'ils vivent et la joie parfaite de Saint François : c'est parfois dur, on ne voit pas toujours de lumière sur notre chemin mais Dieu est là, toujours dans nos coeurs et il veille sur nous, alors « n'ayons pas peur » !
Il est également très intéressant de constater le dialogue interreligieux entre la famille catholique et les musulmans de la cité. L'auteur, au lieu de souligner leur différence et de stigmatiser l'islam perçoit leurs points de concorde et leur recherche commune d'amour divin.
Un livre facile à lire, percutant, qui montre bien qu'il n'est pas nécessaire de partir aux quatre coins du monde pour être confronté et aider les victimes de pauvreté : la pauvreté est en nous et autour de nous.
