>
Critique de Auha
J'ai parcouru ce récit comme un véritable documentaire. En effet, sur base d'un travail de recherche très complet, les auteures nous raconte leur parcours PMA en France de 2013 à 2018 dans un contexte politique et social particulier.
Même si je ne fais pas partie des personnes concernées par les obstacles à la procréation et à la filiation, j'ai été très sensible au parcours mené par Daphné et Julie.
Au fil des pages, on côtoie la violence, les propos haineux et l'homophobie qui persistent dans l'espace public, mais également dans le monde politique de manière plus insidieuse.
Le combat de la "PMA pour toutes" se heurte encore à un patriarcat féroce qui bloque l'avancée des droits pour tous.tes et nuit à la liberté des femmes.
J'ai trouvé intéressant que le combat de la "PMA pour toutes" soit mis en relation avec le droit pour les femmes de choisir de ne pas avoir d'enfant, notamment pour des raisons féministes ou écologistes. Il y a une forme d'opposition mais ne pourrait-on pas dire que le combat est le même : le droit de disposer de son corps ?
"S'il suffisait qu'on s'aime", c'est un propos juste et sincère. le graphisme et l'écriture confirment cette justesse tout en apportant une dynamique de lecture.
Pour moi, plus documentaire que fictionnel, cette BD peut se lire comme un périple engagé autour des droits sexuels et procréatifs, qui nous montre qu'il reste du chemin à faire pour l'égalité des droits.
Merci à Babelio et aux éditions Steinkis pour l'envoi de cette BD.
Même si je ne fais pas partie des personnes concernées par les obstacles à la procréation et à la filiation, j'ai été très sensible au parcours mené par Daphné et Julie.
Au fil des pages, on côtoie la violence, les propos haineux et l'homophobie qui persistent dans l'espace public, mais également dans le monde politique de manière plus insidieuse.
Le combat de la "PMA pour toutes" se heurte encore à un patriarcat féroce qui bloque l'avancée des droits pour tous.tes et nuit à la liberté des femmes.
J'ai trouvé intéressant que le combat de la "PMA pour toutes" soit mis en relation avec le droit pour les femmes de choisir de ne pas avoir d'enfant, notamment pour des raisons féministes ou écologistes. Il y a une forme d'opposition mais ne pourrait-on pas dire que le combat est le même : le droit de disposer de son corps ?
"S'il suffisait qu'on s'aime", c'est un propos juste et sincère. le graphisme et l'écriture confirment cette justesse tout en apportant une dynamique de lecture.
Pour moi, plus documentaire que fictionnel, cette BD peut se lire comme un périple engagé autour des droits sexuels et procréatifs, qui nous montre qu'il reste du chemin à faire pour l'égalité des droits.
Merci à Babelio et aux éditions Steinkis pour l'envoi de cette BD.
